« C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C'est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C'est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C'est surtout une drôle d'expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d'écriture, dans ce pays qu'on ne sait comment nommer : la vieillesse, l'âge ?
Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l'âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint - nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d'achat - en même temps qu'on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur...
Plus de cinquante après l'ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu'est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l'essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd'hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j'essaie de montrer que la sensation de l'âge, l'expérience de l'âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d'existence. Attention, ce livre n'est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu'un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c'est une question de civilisation. Continuons le combat ! » L. A.
Il est des hommes est un roman noir, au sens où il ambitionne de dire quelque chose du monde social, de sa dureté, de sa folie, de sa barbarie. Un roman qui se confronte aux forces du mal, qui raconte l'enfance dévastée, l'injustice, le sida, la drogue, la violence dans une cité de Marseille entre les années 80 et 2000.
Le narrateur, Karel, est un garçon des quartiers Nord. Il grandit dans la cité Antonin Artaud, cité fictive adossée au massif de l'Étoile et flanquée d'un bidonville, "le passage 50", habité par des gitans sédentarisés. Karel vit avec sa soeur Hendricka et son petit frère Mohand, infirme. Ils essaient de survivre à leur enfance, entre maltraitance, toxicomanie, pauvreté des parents, et indifférence des institutions.
C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choississent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le coeur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir. Il a reçu le Prix Femina des Lycéens, le Prix littéraire Georges-Brassens ainsi que le Prix Stanislas du premier roman.
Vous vous sentez différent des autres. Vous êtes bousculé par trop d'émotions, trop de pensées, trop de sensations. Vous vous en voulez de ne pas être calme, raisonnable, zen. En réalité, vous avez un don. Apprenez à l'exploiter. Je suis hypersensible et, pour comprendre ce qui m'arrive, j'ai mené une enquête. J'ai rencontré des spécialistes de différentes disciplines, des scientifiques, des neurologues, des physiciens, des anthropologues, des psychologues, des philosophes et des historiens. Je vous livre ici les éléments de mon voyage au coeur d'un pouvoir méconnu et les moyens à mettre en oeuvre pour le déployer.
Pourquoi sommes-nous doués de parole alors que nos proches cousins, les singes, ne parlent pas ? Notre intelligence dépend-elle de la taille de notre cerveau ? Peut-on lire dans les pensées ? Pourquoi certaines personnes ont-elles une mémoire exceptionnelle, alors que d'autres oublient tout ? Comment se fait-il que nous ayons la même faculté de calcul que les oiseaux ? À quoi peut servir un gros cerveau ? Et un cerveau droit différent du cerveau gauche ? Quel est le mécanisme neurologique des illusions ? Et celui des hypertrophies de la mémoire ? Ou encore des fausses reconnaissances ? Avec talent et humour, Laurent Cohen répond aux questions que chacun d'entre nous se pose sur le cerveau et montre comment les avancées récentes des neurosciences permettent de soigner par exemple le bégaiement ou la migraine. Un regard aiguisé au coeur des rouages de cette incroyable machine qui fait notre humanité.
Les pères aimeraient-ils parfois trop leurs filles ? Savent-ils les aimer comme il le faudrait ?Les pères ont une influence décisive sur l'avenir de leur fille, sur la femme qu'elle sera, sur les choix de vie qu'elle fera. Pour les filles, la relation qui les unit à leur père est déterminante, et elle le restera quand, de jeunes filles, elles deviendront mères, amantes, épouses. Pour que pères et filles se rencontrent et se comprennent, il leur faut souvent toute une vie. Les aider à mieux se connaître, àêtre plus à l'écoute les uns des autres, telle est la très belle quête à laquelle nous convie ici Alain Braconnier. « Ce livre est issu de tout ce que les filles qui se sont confiées à moi m'ont raconté sur leur père, à moi qui suis un homme, mais aussi un thérapeute et qui joue, pour cette raison, un rôle particulier. J'ai souhaité transmettre ce que, j'ai ainsi appris, dans l'espoir que les filles d'aujourd'hui et de demain ne se sentent plus seules face aux questions qu'elles se posent sur leur père. » (A. B.)
"Je peux toucher tes cheveux ?"
"Vous fêtez les anniversaires dans ton pays ?"
"T'as pas l'air gay, pourtant."
"L'important, c'est que tu te sentes bien dans ton corps."
"T'as tes règles ou quoi ?"
Ces remarques aux faux airs amicaux charrient une tonne de préjugés. Elles sont pesantes précisément parce que les personnes qui les prononcent sont rarement conscientes de leur énormité et des effets qu'elles peuvent produire. C'est pourquoi il est important de prendre la mesure de ces micro-agressions et, pourquoi pas, d'en rire.
L'idée n'est pas d'organiser le plus grand procès d'intention de l'histoire mais de continuer de militer pour la tolérance afin que chacun puisse vivre paisiblement ses différences. Et puisque ça ne suffira pas, que ces "questions qui tuent" nous fassent hurler, sourire ou pleurer, finalement peu importe, l'idée serait simplement de ne pas s'y habituer.
"Ces deux volumes ont une résonance particulière au vu du débat sans précédent ouvert au sein d'une partie du public, des professionnels de la psychanalyse et de la presse, suite au livre de Michel Onfray inspiré par ces cours, qui a causé pendant l'année 2010 un véritable phénomène de société d'une ampleur inédite. Les réactions virulentes suscitées par Michel Onfray proviennent toutefois avant tout d'un malentendu : ces cours ne sont pas là pour juger du bienfait ou non de la psychanalyse, mais ont pour but d'analyser du point de vue philosophique l'un des maîtres penseurs de la discipline : Sigmund Freud.
Ces péripéties médiatiques ne remettent pas en cause l'objet de la Contre-Histoire de la philosophie, qui demeure la relecture historiographique de toutes les pensées qui forgent notre héritage intellectuel contemporain."
Patrick Frémeaux
"Lorsqu'on a vécu longtemps dans l'ambiance d'une certaine culture et qu'on s'est souvent efforcé d'en découvrir les origines et les voies évolutives, on ressent un jour la tentation de tourner ses regards dans la direction opposée et de se demander quel sera le sort ultérieur de cette culture ainsi que les transformations qu'elle est destinée à subir."
Sigmund Freud
"Le freudisme est une gnose, car il a réponse à tout et fonctionne en système clos : ce qui sort de lui est récupéré par lui comme résistance, refus signifiant la maladie, de sorte qu'on envoie bien vite l'athée au confessionnal sous prétexte qu'il lui faudrait une psychanalyse pour lever le conflit oedipien que sa résistance signale..."
Michel Onfray
Partie 7 : Un "mythe scientifique" - Sous le signe d'OEdipe
Partie 8 : Un labyrinthe thérapeutique
Partie 9 : La liberté d'inventer
Partie 10 : Inconscient et déni du corps
Partie 11 : Questions / Réponses 1
Partie 12 : Questions / Réponses 2
"La Contre-Histoire de la philosophie, qui présente toute l'histoire de la pensée occidentale sous forme de cours vivants de Michel Onfray, enregistrés en direct, consacre ses volumes 15 et 16 à Freud.
Ces deux volumes ont une résonance particulière au vu du débat sans précédent ouvert au sein d'une partie du public, des professionnels de la psychanalyse et de la presse, suite au livre de Michel Onfray inspiré par ces cours, qui a causé pendant l'année 2010 un véritable phénomène de société d'une ampleur inédite. Les réactions virulentes suscitées par Michel Onfray proviennent toutefois avant tout d'un malentendu : ces cours ne sont pas là pour juger du bienfait ou non de la psychanalyse, mais ont pour but d'analyser du point de vue philosophique l'un des maîtres penseurs de la discipline : Sigmund Freud.
Ces péripéties médiatiques ne remettent pas en cause l'objet de la Contre-Histoire de la philosophie, qui demeure la relecture historiographique de toutes les pensées qui forgent notre héritage intellectuel contemporain."
Patrick Frémeaux
"Lorsqu'on a vécu longtemps dans l'ambiance d'une certaine culture et qu'on s'est souvent efforcé d'en découvrir les origines et les voies évolutives, on ressent un jour la tentation de tourner ses regards dans la direction opposée et de se demander quel sera le sort ultérieur de cette culture ainsi que les transformations qu'elle est destinée à subir."
Sigmund Freud
"Le freudisme est une gnose, car il a réponse à tout et fonctionne en système clos : ce qui sort de lui est récupéré par lui comme résistance, refus signifiant la maladie, de sorte qu'on envoie bien vite l'athée au confessionnal sous prétexte qu'il lui faudrait une psychanalyse pour lever le conflit oedipien que sa résistance signale..."
Michel Onfray
Partie 1 : Une exégèse du corps freudien
Partie 2 : Déni soit qui mal y pense
Partie 3 : Le conquistador et les philosophes
Partie 4 : Une autobiographie philosophique
Partie 5 : Un roman familial extravagant
Partie 6 : Une vie sous le signe d'OEdipe
"La virtuosité pianistique de François-René Duchâble, la voix sensible et complice d'Alain Carré servent d'écrin charnel aux poèmes d'André Velter. La tristesse qui pourrait émaner de l'élégie à une compagne morte semble s'effacer devant la beauté violente de l'hymne à l'amour et de l'hommage à la femme aimée mais il reste au coeur la morsure de la neige, le scintillement d'une étoile et le vertige des mots."
Alain Frémeaux
"Chantal Mauduit, alpiniste de renommée internationale, est la première femme au monde à avoir gravi, sans oxygène, six sommets de plus de 8 000 mètres. Chantal a disparu dans son paradis, emportée par une avalanche, sur les pentes du Dhaulagiri, au centre de l'Himalaya, en mai 1998.
Deux montagnes d'émotion : Alain Carré, François-René Duchâble mus par l'esprit du vent, une communauté de ferveur et une indiscutable élégance de style. Oui, prime donnée d'abord à l'intelligence de jeu, pour une déclaration d'amour aux allures de directissime, qui ne se voile pas la face et transcende la douleur. Alternance des mots ajustés, non redondants, des notes perlées d'une musique posée dans la clarté."
J.P.G., Dauphiné Libéré
"Les notes qu'on va lire ont été écrites au jour le jour en courant les avant-postes. C'est une feuille de mon carnet que je détache, pendant que le siège de Paris est encore chaud. Tout cela est haché, heurté, bâclé sur le genou, déchiqueté comme un éclat d'obus, mais je le donne tel quel, sans rien changer, sans même me relire. J'aurais trop peur de vouloir inventer, faire intéressant, et de gâter tout."
Alphonse Daudet.
"Les Contes du lundi ont été conçus par Alphonse Daudet pendant l'invasion de la France par la Prusse. Une centaine de nouvelles témoignent de cette période troublée de l'histoire de France ; publiées le lundi - d'où le titre Contes du lundi - dans des journaux (au Soir, à L'Evénement). A suite de Stendhal, Daudet, en naturaliste, parle moins des événements historiques qu'il ne les vit ou les fait vivre à ses personnages. Il écrit ce qu'il vit ; sa fiction rapporte l'histoire au jour le jour, en emprunte la vérité."
Alexandre Wong et Claude Colombini
"Les Pensées, apologie d'une religion chrétienne repensée au XVIIe siècle à Port-Royal, est l'oeuvre ultime de Pascal.
Elles se proposent de convaincre le libertin comme le croyant d'entrer plus avant dans le mystère de Jésus. A cette fin, sont mises en oeuvres plusieurs stratégies rhétoriques qui sont comme autant de moyens de toucher les hommes dans leur diversité : à l'homme qui se divertit on fait sentir le non-sens de son existence (ordre de la chair), au savant et au libertin les faiblesses de leur raison (ordre de l'esprit), au chrétien la présence de Jésus-Christ (ordre du coeur).
L'ordre de la chair comprend les fragments les plus connus - ceux sur l'imagination, la coutume, la justice, le divertissement, la vanité du moi. L'ordre de l'esprit introduit l'argument mathématique du pari. L'ordre du coeur s'appuie sur une lecture des Écritures. Michel Duchaussoy prend le parti non pas de convertir, mais d'amener à "peser" les Pensées. Sa lecture est réflexive : "j'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre".
Alexandre Wong
"Si un "livre sonore" semble incontournable, il s'agit bien de ces pensées de Pascal. Ce texte essentiel mais délicat et mystérieux, constitué d'éléments épars jamais réunis par l'auteur, apparaît d'un commerce redoutable. La voix de Michel Duchaussoy, à la fois incarnée et respectueuse des profondeurs de l'oeuvre, en facilite la découverte. Le sens transmis... l'auditeur peut s'attacher à l'esprit."
Claude Colombini Frémeaux & Olivier Cohen
Accompagné d'une composition sonore de Nicolas Bacri.