La dernière guerre, Marguerite Duras l'a vécue tout à la fois comme femme dont le mari avait été déporté, comme résistante, mais aussi comme écrivain. Lucide, étonnée, désespérée parfois, elle a pendant ces années tenu un journal, écrit des textes que lui inspiraient tout ce qu'elle voyait, ce qu'elle vivait, les gens qu'elle rencontrait ou affrontait. Ce sont des extraits de son journal que Marguerite Duras a réunis dans un recueil de nouvelles, La douleur. La première d'entre elles porte le même titre. Adeline d'Hermy a choisi de la lire.
Avec une grande justesse, Adeline d'Hermy met en voix le texte percutant de Marguerite Duras, qu'elle qualifiait elle-même comme l'une des choses les plus importantes de sa vie.
L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.
15 prêts - 3650 jours
Une petite barque, seule sur l'océan en furie. Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots. Un combat inouï pour la survie d'une famille.
Il y a six jours, un volcan s'est effondré dans l'océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et soeurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n'y a plus qu'une étendue d'eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage.
Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île.
Et l'eau recommence à monter. Les parents comprennent qu'il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l'aide. Mais sur leur barque, il n'y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants.
Une histoire terrifiante qui évoque les choix impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui raconte la résilience, l'amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui soudent une famille.
15 prêts - 3650 jours
Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt noire et dense, un homme est enchaîné. Il s'appelle Théo, il a quarante ans, il a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave.
Comment Théo a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers.
Mais qui pourrait sortir de ce huis clos sauvage d'où toute humanité a disparu ?
15 prêts - 3650 jours
Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu célébrer ses deux mères : l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée.
La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d'un amour malheureux, d'un mariage qui l'a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d'atroces conditions.
La seconde, mère d'une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l'a élevé comme s'il avait été son fils.
Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l'auteur relate succinctement son parcours. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d'un homme qui est parvenu à triompher de la "détresse impensable" dont il était prisonnier. Voilà pourquoi "Lambeaux" est avant tout un livre d'espoir.
15 prêts - 3650 jours