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Editions Le Mono
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La vie des abeilles
Maurice Maeterlinck
- Editions Le Mono
- 3612226143439
La bibliographie de l'abeille est des plus étendues. Dès l'origine, ce petit être étrange, vivant en société, sous des lois compliquées, et exécutant dans l'ombre des ouvrages prodigieux, attira la curiosité de l'homme. Son histoire ne commence qu'au XVIIe siècle avec les découvertes du grand savant hollandais Swammerdam. Il convient cependant d'ajouter ce détail peu connu; c'est qu'avant Swammerdam un naturaliste flamand, Clutius, avait affirmé certaines vérités importantes, entre autres que la reine est la mère unique de tout son peuple et qu'elle possède les attributs des deux sexes; mais il ne les avait pas prouvées. Swammerdam inventa les véritables méthodes d'observation scientifique, créa le microscope, imagina les injections conservatrices, disséqua le premier les abeilles, précisa définitivement, par la découverte des ovaires et de l'oviducte, le sexe de la reine qu'on avait crue roi jusqu'alors, et du coup, éclaira d'un rayon inattendu toute la politique de la ruche en la fondant sur la maternité. Il traça enfin des coupes et dessina des planches si parfaites qu'elles servent encore aujourd'hui à illustrer plus d'un traité d'apiculture. Maurice Maeterlinck, écrivain francophone de nationalité Belge, fut Prix Nobel de Littérature en 1911.
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LCPL'intelligence des fleurs
Maurice Maeterlinck
- Editions Le Mono
- 3612226164199
Je veux simplement rappeler ici quelques faits connus de tous les botanistes. Je n'ai fait aucune découverte, et mon modeste apport se réduit à quelques observations élémentaires. Je n'ai pas, cela va sans dire, l'intention de passer en revue toutes les preuves d'intelligence que nous donnent les plantes. Ces preuves sont innombrables, continuelles, surtout parmi les fleurs, où se concentre l'effort de la vie végétale vers la lumière et vers l'esprit. S'il se rencontre des plantes et des fleurs maladroites ou malchanceuses, il n'en est point qui soient entièrement dénuées de sagesse et d'ingéniosité. Toutes s'évertuent à l'accomplissement de leur oeuvre ; toutes ont la magnifique ambition d'envahir et de conquérir la surface du globe en y multipliant à l'infini la forme d'existence qu'elles représentent. Pour atteindre ce but, elles ont, à raison de la loi qui les enchaîne au sol, à vaincre des difficultés bien plus grandes que celles qui s'opposent à la multiplication des animaux. Aussi, la plupart ont-elles recours à des ruses, à des combinaisons, à une machinerie, à des pièges, qui, sous le rapport de la mécanique, de la balistique, de l'aviation, de l'observation des insectes, par exemple, précédèrent souvent les inventions et les connaissances de l'homme. Maurice M. B. Maeterlinck, écrivain de nationalité Belge, a obtenu le Prix Nobel de Littérature en 1911.
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LCPLes fondateurs de l'astronomie moderne: Copernic, Galilée, Newton, et les autres
Joseph Bertrand
- Editions Le Mono
- 3612226009025
La rotation de notre globe et son mouvement annuel autour du soleil sont aujourd'hui des vérités sans contradicteurs ; il en est peu cependant qui se soient plus difficilement imposées à la conscience de l'esprit humain. Copernic eut la gloire de les affirmer, et il en est, suivant Voltaire, le véritable et seul inventeur. « Le trait de lumière qui éclaire aujourd'hui le monde est parti, dit le grand écrivain, de la petite ville de Thorn. » Il tranche ailleurs la question en affirmant qu'une si belle et si importante découverte, une fois proclamée, se serait transmise de siècle en siècle, comme les belles démonstrations d'Archimède, et ne se serait jamais perdue. Il n'en a pas été ainsi pourtant : les hommes n'acceptent pas si facilement une vérité aussi éloignée des sens, et une erreur aussi ancienne que le monde ne s'arrache pas par un seul effort. Les philosophes de l'antiquité ont cru au mouvement de la terre, et, sans qu'il soit possible de marquer l'origine de cette opinion, on voit qu'elle avait fait impression sur Archimède comme sur Aristote et sur Platon. Cicéron et Plutarque en parlent en termes très-précis. Cette théorie n'était donc pas nouvelle ; mais le nombre de ses adeptes ayant diminué d'âge en âge, elle était complètement délaissée et comme éteinte dans l'oubli, lorsque Copernic, lui donnant pour ainsi dire une nouvelle vie, la fit retentir assez haut pour y attacher son nom à jamais...
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LCPHector Berlioz : L´âpre destinée d´un romantique
Théophile Gautier, Blaze de Bury
- Editions Le Mono
- 3612226470665
Hector Berlioz, l'un des plus grands compositeurs romantiques, était né « sous une étoile enragée ».La vie de Berlioz est une aventure un peu extravagante, mais pathétique ; et le génie l'a consacrée. Une aventure romantique ? Assurément, puisqu'on appelle romantisme une certaine déraison.Berlioz, avec tous ses cris, ses « Feu du ciel ! Enfer et damnation ! » ses cheveux au vent, ses brusqueries de désespoir et d'enthousiasme, le romantisme est son costume. Il a aimé, il a souffert, il a durement vécu et tout de même qu'en d'autres temps il eût aimé, souffert et durement vécu, par la faute de sa nature impatiente, par la faute de son génie et par la faute des hasards.Personne n'eut à l'art un dévouement plus absolu et ne lui sacrifia si complètement sa vie...
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LCPHistoires du Bon Dieu
Rainer Maria Rilke
- Editions Le Mono
- 3612226470757
Mon amie, un jour j'ai déposé ce livre entre vos mains, et vous l'avez aimé comme personne avant vous. Ainsi me suis-je habitué à penser qu'il vous appartenait. Souffrez donc que j'écrive non pas seulement dans votre livre, mais dans tous les livres de cette édition nouvelle, que j'écrive : Les histoires du Bon Dieu appartiennent à Ellen Key...Un homme étranger m'a écrit une lettre. Ce n'est pas de l'Europe que m'a parlé cet homme étranger, ni de Moïse, ni des grands ni des petits prophètes, ni de l'empereur de Russie, ni du tsar Ivan le Terrible, son dangereux ancêtre. Il n'était question dans cette lettre ni du maire, ni de notre voisin le cordonnier, ni de la ville voisine, ni des villes lointaines ; et les chevreuils de la forêt où je m'égare tous les matins, non plus ne paraissent pas dans sa lettre. Il ne me raconte même rien de sa petite mère ou de ses soeurs qui sans doute sont depuis longtemps mariées. Comment serait-il possible autrement qu'elles ne soient même pas nommées dans une lettre de quatre pages ? Il me témoigne une confiance beaucoup, beaucoup plus grande ; il fait de moi son frère, il me parle de sa détresse.Le soir, l'homme étranger vient chez moi. Je n'allume pas de lampe, je l'aide à défaire son manteau et je l'invite à prendre le thé avec moi, parce que c'est justement l'heure de mon thé quotidien. Et pour de si proches visites il ne faut s'imposer aucune contrainte. Lorsque nous sommes déjà sur le point de nous mettre à table, je remarque que mon hôte est inquiet ; son visage est plein d'anxiété et ses mains tremblent...
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LCPL´éloquence et la philosophie de Lamartine
Collection
- Editions Le Mono
- 3612226470764
Alphonse de Lamartine est l'un des grands écrivains et poètes français, l'une des grandes figures du romantisme dont les oeuvres sont toujours étudiées dans le monde.« On peut toujours de l'oeuvre d'un grand poète dégager une philosophie, car il n'est pas de poésie digne de ce nom qui n'implique une certaine façon de concevoir la vie, et ne suppose une réponse telle quelle donnée aux problèmes de notre nature et de notre destinée. Il y a plus. Parvenus à un certain degré de développement de leur génie, presque tous les maîtres du rythme ont voulu aborder directement ces problèmes, et trouver la substance même de leur poésie dans les questions réservées aux penseurs. Ils se sont souvenus que le poète a été d'abord l'inspiré, l'interprète des dieux chargé de révéler aux hommes les vérités essentielles ; ils se sont proposé, après le long travail d'analyse de la pensée moderne, de refaire l'union entre l'idée abstraite et la parole imagée : ils ont tenté l'entreprise si souvent décevante, mais toujours si honorable, de la poésie philosophique. »
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LCPL´empereur Ménélik et l´étonnante Éthiopie
Collection
- Editions Le Mono
- 3612226470771
Il est des régions que leur constitution physique prédestine à remplir, dans l'économie générale du monde, un office de conservation et de résistance. et, de même, il est des peuples qui, pour un temps oubliés et séparés du grand courant de la vie civilisée, reparaissent tout à coup sur la scène de l'histoire, soit par le jeu mystérieux de lois supérieures, soit par le hasard des révolutions politiques. Il en a été ainsi de l'Ethiopie et des Ethiopiens...L'Ethiopie est une de ces nations dont l'existence est non seulement nécessaire à l'équilibre des ambitions concurrentes, mais servent aussi à l'Europe de sentinelles vigilantes et d'avant-postes résistants.Depuis qu'il a mis en déroute l'armée italienne, en 1896, le négus Ménélik, roi d'Éthiopie, bénéficie d'une popularité croissante. Nos diplomates lui font la cour, nos journaux le couvrent de fleurs, tout le monde en parle, mais bien peu le connaissent. Nous avons le devoir de vous le présenter, en insistant sur l'importance du pays qu'il gouverne.
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LCPL´expérience religieuse
William James, &Al.
- Editions Le Mono
- 3612226470788
« Les tendances religieuses de l'homme présentent au moins autant d'intérêt pour le psychologue qu'aucun autre fait de l'esprit humain. Je me propose de les étudier en les prenant uniquement comme des faits de conscience. Mon étude étant toute psychologique, ce ne sont pas les institutions, mais plutôt les sentiments et les instincts religieux qui en feront l'objet ; je m'en tiendrai donc à ces phénomènes subjectifs qui n'apparaissent qu'aux degrés les plus avancés du développement religieux et que nous connaissons par les témoignages écrits d'hommes arrivés à la pleine conscience d'eux-mêmes, c'est-à-dire par la littérature religieuse et notamment par des autobiographies »...L'expérience religieuse, telle que l'entend William James comprend, outre les faits religieux clairement caractérisés, les manifestations physiologiques ou pathologiques qui s'en rapprochent, et les faits subconscients qui les prolongent. Elle va du dehors au dedans sans connaître de limite précise ni d'un côté ni de l'autre, imitant en cela la réalité, qui procède par changements insensibles. Rien de plus riche, de plus instructif, de plus attachant, que les analyses faites par l'auteur dans ce champ d'études.
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LCPL´industrie de la soie et son histoire
Louis Reybaud, Albert de la Berge
- Editions Le Mono
- 3612226470795
S'il est une industrie vraiment française, c'est celle des soies et des soieries. A quelque époque qu'on la prenne, avant comme après nos grandes crises politiques, et sous les régimes les plus divers, au milieu des métamorphoses que la chimie et la mécanique faisaient subir à toutes les fabrications, toujours on la retrouve avec ce caractère national qui la distingue, et que rien n'a pu altérer... Pour retrouver, les origines de l'industrie de la soie, il faudrait avoir des notions plus sûres que ne le sont les textes épars dans les ouvrages de l'antiquité. Longtemps sans doute le ver qui produit la soie demeura à l'état sauvage, sans que l'homme eût imaginé de le réduire à cette domesticité où il devait se rendre si utile. Il en était du ver à soie comme de ces chenilles dont parle Pline, dont les cocons, gros comme des oeufs, se recueillaient dans les branches du cyprès, du térébinthe, du frêne et du chêne, et que les habitants de l'île de Cos dévidaient et filaient à leur usage. Aujourd'hui encore ces vers à soie sauvages se retrouvent en Chine sur une sorte de poivrier qui abonde dans la province de Canton. Ils muent quatre fois et restent sous leur enveloppe depuis le commencement de l'automne jusqu'au printemps. Leur soie est dure, mais solide, et les tissus qu'elle produit peuvent se laver comme du linge. Élevés en plein air, ces vers sauvages exigent moins de soins et entraînent à moins de frais que les vers du mûrier, mais en raison de leur rusticité même, leur soie est moins brillante, moins fine, moins propre à des emplois recherchés...
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LCPL´invention mathématique
Henri Poincaré, V. Volterra
- Editions Le Mono
- 3612226470801
La genèse de l'invention mathématique est un problème qui doit inspirer le plus vif intérêt au psychologue. C'est l'acte dans lequel l'esprit humain semble le moins emprunter au monde extérieur, où il n'agit ou ne paraît agir que par lui-même et sur lui-même, de sorte, qu'en étudiant le processus de la pensée géométrique, c'est ce qu'il y a de plus essentiel dans l'esprit humain que nous pouvons espérer atteindre...Un premier fait doit nous étonner, ou plutôt devrait nous étonner, si nous n'y étions si habitués. Comment se fait-il qu'il y ait des gens qui ne comprennent pas les mathématiques ? Si les mathématiques n'invoquent que les règles de la logique, celles qui sont acceptées par tous les esprits bien faits ; si leur évidence est fondée sur des principes qui sont communs à tous les hommes et que nul ne saurait nier sans être fou, comment se fait-il qu'il y ait tant de personnes qui y soient totalement réfractaires ?Que tout le monde ne soit pas capable d'invention, cela n'a rien de mystérieux. Que tout le monde ne puisse retenir une démonstration qu'il a apprise autrefois, passe encore. Mais que tout le monde ne puisse pas comprendre un raisonnement mathématique au moment où on le lui expose, voilà qui paraît bien surprenant quand on y réfléchit. Et pourtant ceux qui ne peuvent suivre ce raisonnement qu'avec peine sont en majorité ; cela est incontestable et l'expérience des maîtres de l'enseignement secondaire ne me contredira certes pas.
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LCPLa genèse des religions dans les sociétés primitives
Jean-Marie Guyau, Élie Reclus
- Editions Le Mono
- 3612226470818
S'il est une question vitale entre toutes, c'est bien celle de la religion. Haute et profonde elle englobe les vies, tant des individus que des nations. Entre elle et la science s'est engagée une lutte qui sévit encore ; lutte inflexible, mais souterraine le plus souvent, et silencieuse.La genèse des religions a une importance plus grande que toute autre question historique : ce n'est pas seulement la vérité de faits et d'événements passés qui s'y trouve engagée, c'est la valeur de nos idées et de nos croyances actuelles. Chacun de nous a quelque chose en jeu dans ce débat. Les raisons qui ont jadis produit une croyance sont encore le plus souvent celles qui la maintiennent de nos jours ; se rendre compte de ces raisons, c'est donc, sans le vouloir, porter un jugement favorable ou défavorable sur la croyance elle-même....Nous sommes aujourd'hui portés à voir surtout dans la religion la morale, depuis que Kant a fait de l'éthique le but et l'unique fondement de toute véritable idée de Dieu. Il n'en était point ainsi à l'origine. La religion a été d'abord une explication physique des événements, surtout des événements heureux ou terribles pour l'homme, au moyen de causes agissant pour une fin, comme la volonté humaine : c'était donc à la fois une explication par les causes efficientes proprement dites et par les causes finales : la théologie a été un développement de la téléologie primitive. L'homme s'est placé, par l'imagination, en société avec des êtres bienfaisants ou malfaisants, d'abord visibles et tangibles, puis de plus en plus invisibles et séparés des objets qu'ils hantent : voilà, avons-nous dit, le début de la religion...
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LCPLa locomotive et les chemins de fer
Louis Figuier
- Editions Le Mono
- 3612226470825
Ce livre présente l'histoire des chemins de fer et de l'invention de la locomotive. Dès que James Watt a accompli dans le système des machines à vapeur cette révolution admirable que nous avons fait connaître, on voit aussitôt les applications de ses découvertes se réaliser sur une échelle immense. Avec les forces nouvelles dont elle est armée, la machine à vapeur s'élance, par toutes les voies, dans le domaine de l'industrie, et vient offrir son utile concours aux innombrables travaux des manufactures et des usines. La persévérance et les talents de Fulton lui ouvrent ensuite l'empire des mers, et elle brave sur l'Océan, l'effort des vents et des flots. Enfin, de nouveaux perfectionnements apportés au mécanisme de ce puissant moteur, permettent de l'appliquer aux transports rapides sur les voies de la locomotion terrestre...C'est ainsi qu'en 1759, le docteur Robinson, alors élève à l'université de Glasgow, s'était proposé d'appliquer la vapeur à faire tourner les roues des voitures ; et que James Watt, en 1784, donna, dans un de ses brevets, la description d'une machine à condensation applicable au même objet. Mais ces deux savants avaient l'un et l'autre une connaissance trop approfondie de ces questions pour ajouter aucune importance à une idée de ce genre. Ils ne tardèrent pas à abandonner leur projet. Le premier mécanicien qui ait eu l'idée d'employer la vapeur à haute pression pour la locomotion terrestre, et qui, par cela même, mérite le titre d'inventeur des locomotives, est un Français, nommé Cugnot. Né à Void, en Lorraine, le 25 septembre 1725, il avait vécu pendant toute sa jeunesse en Allemagne, où il servait en qualité d'ingénieur. Il passa ensuite dans les Pays-Bas, pour entrer au service du prince Charles. Un ouvrage sur les Fortifications de campagne, et un nouveau modèle de fusil, qui fut accueilli par le maréchal de Saxe, et adopté pour l'armement des hulans, lui valurent une certaine notoriété dans son art. Encouragé par ces premiers succès, il s'occupa, à Bruxelles, de construire des chariots à vapeur, qu'il désignait sous le nom de fardiers à vapeur, et qu'il destinait au transport des canons et du matériel de l'artillerie. Il est à croire que si le chariot à vapeur ou le train d'artillerie à vapeur, eût donné de bons résultats, l'inventeur n'eût pas tardé à appliquer le même mécanisme à la traction des voitures et véhicules de tout genre.
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LCPLa philosophie de Nietzsche
Henri Lichtenberger
- Editions Le Mono
- 3612226470832
Avant d'étudier la doctrine de Nietzsche, il importe de bien se pénétrer de l'idée qu'elle est, de l'aveu même de l'auteur, moins un ensemble de vérités abstraites et d'une portée universelle que le reflet vivant d'un caractère individuel, d'un tempérament de nature très particulière, la confession sincère et passionnée d'une âme d'essence rare. La philosophie de Nietzsche est, d'abord, strictement individualiste. « Que te dit ta conscience ? demande-t-il : tu dois devenir qui tu es. » L'homme doit donc avant tout se connaître lui-même, connaître à fond son corps, ses instincts, ses facultés ; puis il doit modeler sa règle de vie d'après sa personnalité, mesurer ses ambitions à ses aptitudes héréditaires ou acquises, tirer le meilleur parti possible de ses dons naturels ainsi que des événements extérieurs que lui apporte le hasard, corriger enfin, du mieux qu'il pourra, la nature par l'art afin de donner du style à son caractère et à sa vie. Chacun se tire de cette tâche comme il peut : il n'y a pas de règles générales et universelles pour devenir soi-même. L'inégalité naturelle des individus est une des croyances profondes de Nietzsche : chacun doit se créer lui-même sa vérité et sa morale ; ce qui est bon ou mauvais, utile ou nuisible pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre. Tout ce que peut faire le penseur, c'est donc, en définitive, de conter l'histoire de son âme, de dire par quelle voie il s'est découvert lui-même, dans quelles croyances il a trouvé la paix intérieure, d'exhorter par son exemple ses contemporains à faire comme lui, à se chercher eux-mêmes et à se trouver...
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LCPLa vie de Voltaire
Ferdinand Brunetière, Victor Hugo, Gustave Lanson
- Editions Le Mono
- 3612226470849
Nommer Voltaire, c'est caractériser tout le dix-huitième siècle ; c'est fixer d'un seul trait la double physionomie historique et littéraire de cette époque, qui ne fut, quoi qu'on en dise, qu'une époque de transition, pour la société comme pour la poésie. Le dix-huitième siècle paraîtra toujours dans l'histoire comme étouffé entre le siècle qui le précède et le siècle qui le suit. Voltaire en est le personnage principal et en quelque sorte typique, et, quelque prodigieux que fût cet homme, ses proportions semblent bien mesquines entre la grande image de Louis XIV et la gigantesque figure de Napoléon.Il y a deux êtres dans Voltaire. Sa vie eut deux influences. Ses écrits eurent deux résultats...Ce livre explore la vie de Voltaire, son influence politique et littéraire.
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LCPLa vie et l´oeuvre du Docteur Charcot
Charles Féré, Alexis Lubimoff
- Editions Le Mono
- 3612226470856
Il est peu d'hommes, quel que soit leur mérite, qui aient eu la bonne fortune de jouir d'une réputation indiscutée... Charcot n'était pas seulement un savant en possession de toutes les distinctions qui pouvaient augmenter son autorité ; ce n'était pas seulement un chef d'école puissant, c'était un médecin : s'il a joui de l'admiration de ses élèves, s'il a pu s'entendre comparer aux plus grands génies, les critiques et même les attaques les plus violentes ne lui ont pas manqué. Les biologistes qui ont assisté au développement de son oeuvre n'hésitent guère dans leur jugement. Il n'en est peut-être pas de même de ceux dont les études se sont désintéressées des sciences médicales ; pour eux une revue succincte de sa carrière ne sera pas, nous l'espérons du moins, sans intérêt. Jean-Martin Charcot, né à Paris le 29 novembre 1825, commença ses études médicales en 1844, et fut reçu interne des hôpitaux en 1848. Il fut chef de clinique médicale en 1853, médecin du bureau central en 1856, agrégé de la Faculté en 1860. La même année, en 1872, il devint membre de l'Académie de médecine et professeur d'anatomie pathologique à la Faculté...Découvrez à travers ce livre la vie et l'oeuvre du docteur Charcot.
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LCPLa vie et la philosophie de Schopenhauer
Adolphe Bossert, Jean Bourdeau, Edouard Rod
- Editions Le Mono
- 3612226470863
La pensée du grand philosophe allemand Schopenhauer a eu une influence importante sur de nombreux écrivains, artistes et philosophes. Le premier problème que soulève l'étude de Schopenhauer, c'est celui du rapport entre sa philosophie et sa vie. Même si sa philosophie est jugée pessimiste, sa vie n'eut rien de particulièrement malheureux : elle fut, jusqu'à un âge avancé, celle d'un homme un peu excentrique si l'on veut, mais en somme pareil à la plupart des autres. Il avait un goût prononcé pour l'étude : après avoir été contrarié pendant un temps assez court, il put le satisfaire, d'autant plus que son père l'avait laissé dans une honnête aisance. Cette aisance, il l'appréciait vivement, n'étant point de ceux qui croient la pauvreté nécessaire à l'homme de pensée, comprenant très bien, au contraire, que s'il avait eu à pourvoir aux nécessités matérielles de son existence, il n'aurait point pu travailler librement comme il le fit. Quoiqu'il conclût, théoriquement, à la nécessité de l'ascétisme, il ne se condamna pas à le pratiquer : il évita, c'est vrai, de se marier, et par principe ; mais il ne résista pas aux ruses du génie de l'espèce, et il eut un fils naturel. Cet accident le mettait en contradiction flagrante avec lui-même. Il ne s'en affligea pas outre mesure, et si sa jeunesse et sa maturité ne furent pas d'un Don Juan, du moins ne furent-elles pas sevrées de plaisirs. Le succès lui semblait aussi vain que les autres vanités humaines; pourtant, il voulut tirer parti de son talent...
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LCPLamartine : une vie de littérature et de politique
Charles de Mazade, Alphonse de Lamartine
- Editions Le Mono
- 3612226470887
Il y a des destinées merveilleuses, même dans ce qu'elles ont d'incomplet, qui semblent faites pour briller, éblouir et s'éteindre en laissant une impression de grandeur mêlée de je ne sais quelle déception cruelle. Poésie vivante d'une génération, éclat et enchantement d'une époque, elles se jouent à travers les événements et les métamorphoses comme des puissances de l'imagination qui daignent condescendre aux réalités humaines... C'est là la destinée de Lamartine, celui qui a été peut-être le plus brillant de ses contemporains, et qui a vécu assez pour être le témoin de son propre désastre, pour voir tout ce qui avait illuminé sa jeunesse et sa maturité se perdre dans les réalités assombries de ses dernières années. Ainsi a passé Lamartine, heureux, prodigue, adoré, comblé des faveurs du monde, et réduit tout à coup sur ses vieux jours à se débattre, découronné et vaincu, dans un déclin morose. Certes, s'il y a eu dans ce siècle une existence privilégiée, qui dut sembler à l'abri des inclémences du sort, c'est celle-là... Le génie, il l'a reçu en naissant comme une intuition, comme une révélation spontanée ; la gloire, cette gloire soudaine et irrésistible qui éclate sur un nom comme une aube enflammée, il l'a connue. La poésie avec toutes ses puissances de séduction, ce n'était pas encore assez pour lui, il a voulu être orateur, historien, et il l'a été, de même qu'il a été, quand il a voulu, un politique, presque un chef d'état jeté au gouvernail dans l'orage. La popularité, il l'a savourée dans ce qu'elle a de plus exquis et dans ce qu'elle a de plus violent ; il a traîné à sa suite cette clientèle de femmes et de jeunes gens dont il tirait vanité, et il a tenu les multitudes suspendues à ses lèvres...Ce livre explore la vie littéraire et politique de Lamartine, l'un des plus grands poètes et écrivains français.
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LCPRobert-Louis Stevenson
Jacques Bainville, Gaston Bonet-Maury, Robert Louis Stevenson
- Editions Le Mono
- 3612226470894
La personnalité de Robert-Louis Stevenson doit nous être sympathique à beaucoup d'égards. Ses récits, traduits en Français, rencontrent un grand succès, mais il n'en a pas réussi de meilleur ou de plus original que sa vie elle-même... Les habitués de la forêt de Fontainebleau durent souvent rencontrer un Écossais maigre, à la figure ovale, au teint fleuri, aux pommettes saillantes, aux yeux bleus, transparents, et aux cheveux châtains, qui fréquentait la colonie des peintres à Barbizon. Il pouvait avoir de vingt-cinq à trente ans ; mais sa maigreur annonçait soit des pratiques ascétiques, soit le germe d'une de ces maladies qui s'attaquent à un organe vital. Et pourtant cet homme délicat avait en société tout l'entrain, toute la gaîté de la jeunesse et, s'il prenait part à une excursion, il y déployait autant de hardiesse que de vigueur. On eût dit un coeur de « viking » dans un corps de femme. On se sentait attiré par ce contraste entre l'énergie du caractère et la fragilité des moyens physiques, tandis que la conversation, pétillante d'idées originales et pleine d'humour, captivait ses interlocuteurs. « Il aimait la vie, a dit un de ses amis, avec l'ardeur d'un amoureux, averti qu'on l'arrachera bientôt et pour toujours des bras de sa bien-aimée. » Tel était Robert-Louis Stevenson à vingt-cinq ans et tel il resta à peu près jusqu'à sa fin.
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LCPLe connaissable et l´inconnaissable
Herbert Spencer
- Editions Le Mono
- 3612226470900
La grande conquête de la science moderne, le grand pas fait dans la connaissance, écrit Émile Faguet à la fin de son traité De Dieu, c'est d'avoir délimité l'inconnaissable. Au delà de ce qui se voit, se compte, se mesure et se pèse, il y a quelque chose qui donnerait l'explication suprême de tout cela... ; ce quelque chose, nous ne pouvons pas le connaître et il nous fuit d'une fuite éternelle. Nous sommes une goutte de lumière troublante et courte, plongée dans un océan de lourdes ténèbres. Cet océan, c'est l'inconnaissable...Selon Herbert Spencer, l'idée de l'inconnaissable est la cheville ouvrière du système. Elle est la pensée maîtresse qui anime les Premiers Principes. C'est par elle que s'opère la conciliation définitive de la science et de la religion.
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LCPLes actes manqués
Sigmund Freud
- Editions Le Mono
- 3612226470917
« La vie inconsciente ne se manifeste pas seulement sous la forme pathologique de symptômes névrotiques. Il existe aussi une psychopathologie de la vie quotidienne, qui avait jusqu'ici peu attiré l'attention des psychologues, mais dont Freud a fait l'objet d'une étude approfondie : nos actes manqués, involontaires, dont nous ne nous donnons même la peine de chercher l'explication... Freud les rattache à des sentiments, à des désirs, à des voeux et souhaits réprimés, le plus souvent innocents, mais quelquefois aussi inavouables, à cause de leur incompatibilité avec la morale conventionnelle ». (Dr S. Jankélévitch).On appelle actes manqués un ensemble de phénomènes qui se produisent lorsqu'un individu s'exprime ou agit autrement qu'il n'avait l'intention de le faire...
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LCPLe souvenir, la sensation et les opérations intellectuelles
Alfred Fouillée
- Editions Le Mono
- 3612226470931
Notre pensée est un point qui se meut sur la ligne du temps et n'y occupe jamais qu'un moment à la fois. De là le premier problème que la nature avait à résoudre : traduire pour l'esprit les choses simultanées en choses successives, faire prendre à l'espace la forme du temps. Ce n'est pas tout : les diverses parties du temps, à leur tour, ne peuvent être à la fois actuelles ; en conséquence, s'il ne restait rien du passé dans le présent, notre existence serait toujours mourante. Le second problème était donc de refaire le passé avec le présent et de conserver les choses en apparence perdues. Il n'y avait pour cela qu'un moyen : leur affecter dans le cerveau une place toujours actuelle, un organe toujours prêt à les ressusciter, un petit coin où reverdira le brin d'herbe, un autre où se lèveront les astres. Ainsi deux opérations inverses constituent notre connaissance du monde : faire s'écouler l'espace sous la forme successive du temps, c'est la sensation ; fixer le temps sous les formes simultanées de l'espace, c'est la mémoire. Double merveille qui, si on parvenait à en découvrir le secret, nous livrerait sans doute le secret de l'esprit même. La mémoire à son tour suppose, de l'aveu de tous, trois fonctions dont il faut rendre compte. Quand Mozart, après avoir entendu deux fois le Miserere de la chapelle Sixtine, le notait de mémoire malgré son extrême complication, il avait conservé la représentation des sons et de leurs rapports, il la reproduisait, enfin il la reconnaissait pour identique à ce qu'il avait entendu dans le passé : voilà la mémoire complète. Mais quel degré d'importance relative faut-il attribuer à ces trois fonctions universellement reconnues et quelle est celle qui constitue par essence le souvenir ? Tel est le grand problème sur lequel se divisent encore les psychologues. Pour quelques-uns, l'action de reconnaître une idée est la chose du monde la plus secondaire ; c'est un phénomène d'éclairage intérieur qui se surajoute à tout le reste, mais qui n'est nullement nécessaire ; qu'importe que la mémoire soit consciente ou inconsciente ?...
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LCPCharlotte, Emily et Anne
Robert de Traz, Al.
- Editions Le Mono
- 3612226470627
pLes Brontë sont des créatures dévorantes autant que dévorées. Le roman le plus pathétique des soeurs Brontë, c'est leur mort. Charlotte, Emily et Anne Brontë, ces trois filles d'un ecclésiastique pauvre de campagne, devenues célèbres par leurs oeuvres, sont toutes mortes relativement jeunes. /ppAu-delà de leurs vies bouleversées, les oeuvres des soeurs Brontë ont une grande influence dans le développement du roman anglais. /ppLe fait capital dans un temps où la fiction tendait vers l'essentiel de l'être humain, c'est qu'elles ont inconsciemment exprimé l'essence même de la femme, son aspiration, son incorporation, sa « possession » par l'amour. /ppFilles sages, inconsciemment hantées par leur sexe, en proie à une hérédité morbide qui exagère cette hantise, asservies par le sort aux mesquins esclavages de la vie d'institutrice, martelées par le célibat, la maladie, la pauvreté, courtes d'expérience, soumises aux réserves de leur époque, incapables d'un mot cru, d'une précision physique, d'une allusion sensuelle, elles expriment la chose de tout l'être avec les seuls mots de l'âme et du coeur. L'amour en soi, l'instinct vital, tel est leur sujet.../pp/pp/p
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LCPDans la tête de Baudelaire
Paul Bourget, Marcel Proust, Henry Dérieux
- Editions Le Mono
- 3612226470634
pLe nom de Baudelaire évoque dans notre pensée quelque chose de bizarre, d'étrange et de funèbre comme la danse des morts de Hans Holbein ou les sombres chapitres d'Edgar Poe. C'est un génie de la même famille, hanté des esprits noirs. Il a souvent abusé du haschisch pour avoir des visions, comme les fameux disciples du Vieux de la Montagne. Ces causes peuvent très bien expliquer à la longue l'espèce de trouble cérébral qui a dû hâter sa fin.../ppC'est Lamennais qui s'écria un jour : « Mon âme est née avec une plaie. » Baudelaire aurait pu s'appliquer cette phrase. Il était d'une race condamnée au malheur. C'est l'écrivain peut-être au nom duquel a été accolée le plus souvent l'épithète de « malsain » Le mot est juste, si l'on signifie par là que les passions du genre de celles que nous venons d'indiquer trouvent malaisément des circonstances adaptées à leurs exigences. Il y a désaccord entre l'homme et le milieu. Une crise morale en résulte et une torture du coeur. Mais le terme de « malsain » est inexact, et devient injuste s'il emporte avec lui une condamnation du poète, absolue et sans appel. Cette sensibilité fut malheureuse, elle ne fut pas cette complaisance arbitraire et volontaire dans la corruption que ses ennemis ont prétendu y voir. Baudelaire la subit, cette sensibilité. /pp/p
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LCPGeorge Wells : L´écrivain qui explorait le temps
Augustin Filon, H G Wells
- Editions Le Mono
- 3612226470641
pFormidable et étonnamment variée, l'oeuvre de H. G. Wells, considéré comme le père de la science fiction, offre cette caractéristique rare de ne pas vieillir. Elle garde une actualité vivace, et aujourd'hui encore, ses romans restent curieusement prophétiques. Rien ne le démontre mieux que le récit de la Guerre dans les Airs. Ce palpitant récit parut en 1908, il est stupéfiant de le relire aujourd'hui, après ce qu'on connaît de la grande guerre. Quand Wells échafauda cette prodigieuse anticipation, il y avait à peine dix ans que Clément Ader avait, pour la première fois au monde, « décollé du sol » avec un plus lourd que l'air; c'était l'année même où Santos-Dumont, sur sa «demoiselle», réussissait ses premiers vols. C'en fut assez pour que Wells entrevît l'avenir qu'annonçaient ces exploits. Se faisant par avance l'historien de la guerre future, il met aux prises les grandes puissances du monde, et c'est dans les airs que les engins volants construits par l'Allemagne, les États-Unis, le Japon, la Chine, se heurtent, déversent sur les mers et les continents les projectiles destructeurs et provoquent l'irrémédiable ruine de la civilisation. /ppOEuvres principales de H.G. Wells : emLa machine à explorer le temps ; L'Homme invisible ; La guerre des mondes/em./pp/p
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