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Entreprise, économie & droit
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Une contre-histoire d'internet du XVème siècle à nos jours
Félix Treguier
- Agone
- 3612226368610
« Le contrôle de l'espace public - notamment médiatique - par l'État s'appuie sur des stratégies multiséculaires sans cesse renouvelées, qui se sont adaptées à la nouvelle donne introduite par Internet. Cette technologie est ainsi rapidement passée d'un instrument au potentiel émancipateur à un instrument de pouvoir étatique et économique sans précédent. Comprendre le fil de ce changement implique de replacer cette technologie dans une histoire longue : celle des conflits qui ont émergé chaque fois que de nouveaux moyens de communication ont été inventés.
Depuis la naissance de l'imprimerie, les stratégies étatiques de censure, de surveillance, de propagande se sont sans cesse transformées et sont parvenues à domestiquer toute contestation. L'État à toujours su restaurer son emprise sous des formes inédites au gré d'alliances avec les seigneurs du capitalisme. Aujourd'hui, les grandes entreprises qui maîtrisent l'infrastructure numérique sont progressivement intégrées aux politiques de contrôle de l'espace public, tandis que les usages militants d'Internet font l'objet d'une violente répression. »
Après quinze années d'engagement en faveur des libertés sur Internet, Félix Tréguer analyse avec lucidité les fondements antidémocratiques de nos régimes politiques et la formidable capacité de l'État à façonner la technologie dans un but de contrôle social. Il interpelle ainsi l'ensemble des acteurs qui luttent pour la transformation sociale.
Membre fondateur de La Quadratruture du Net, association dédiée à la défense des libertés à l'ère numérique, Félix Tréguer est également chercheur associé au Centre Internet et société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po.20 prêts
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LCPDe l'éducation en temps de révolution
Nadejda Kroupskaia
- Agone
- 3612226413303
Le but que se pose l'État bourgeois c'est de transformer l'école en un instrument servant à affermir la domination bourgeoise. Quel but se pose donc l'État prolétarien ? Si on est tenté de répondre "en faire un instrument de domination prolétarienne", c'est que la question est mal posée. Ce n'est pas pour transformer la classe ouvrière en classe privilégiée que le prolétariat a pris le pouvoir. C'est pour détruire la domination de classe. Son oeuvre scolaire doit correspondre à l'action prolétarienne en général. Il faut former une génération qui pourra réaliser l'idéal prolétarien
On la décrit souvent comme la fidèle et sage compagne de Lénine. Pourtant, Nina Kroupskaïa est aussi l'artisane de la plus importante réforme du système éducatif de l'URSS. Cette révolutionnaire de la première heure, fille de la petite noblesse de St Petersbourg et convertie au marxisme dès la fin du XIXe siècle, a fait de la pédagogie en temps de révolution son cheval de bataille. S'inspirant des plus grands pédagogues comme Tolstoï, Dewey, Rousseau ou Pestalozzi, elle s'attache, une fois au pouvoir, à passer de la théorie à la pratique en organisant la scolarisation de tous les enfants et en se lançant dans une vaste campagne d'alphabétisation. Elle n'a cessé de consigner par écrit, ses constats et réflexions sur le sujet ; très peu ont été traduits en français.
Associées à un immense projet d'éducation populaire, ses réformes interrogent l'articulation entre la valorisation du travail ouvrier et le développement d'une conscience révolutionnaire. L'autrice pose en filigrane des questions toujours d'actualité : comment organiser sans endoctriner ? Quelle place pour la jeunesse dans le projet révolutionnaire ?20 prêts
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LCPLa trahison des éditeurs
Thierry Discepolo
- Agone
- 3612226331911
L'édition est la grande absente des analyses du rôle de l'industrie des relations publiques dans l'« éternel combat pour le contrôle des esprits ». Pourtant, comme les autres médias, le secteur est depuis longtemps aux mains de grands groupes, souvent les mêmes. Et il remplit la même fonction dans le maintien de l'ordre idéologique. Suivant la logique de croissance par acquisition : chacune prépare la suivante, les grands éditeurs perpétuent l'existence d'un type d'acteur qui, du seul fait de sa taille et de son mode d'organisation, forge un monde social et économique face auquel les idées de changement ne pèsent pas grand-chose.
La distinction artificielle entre « groupes de communication » et « groupes éditoriaux » occulte le rôle de ces entreprises dans une société à caractère de masse : transformer les lecteurs en consommateurs et limiter la capacité d'agir du plus grand nombre. Un phénomène qui va en s'amplifiant.
Écrit par un éditeur, ce livre propose à la fois une anti- légende de l'édition et les bases d'une réflexion sur les responsabilités sociales et politiques de tout métier. Un questionnement qui prend une forme plus directe lorsqu'il touche à la diffusion d'idées : de quelles manières et sous quelles bannières défendre quels projets de société.
La première édition de ce livre est parue à la fin de l'été 2011. Un an plus tard, le rachat de Flammarion par Gallimard puis celui de Payot & Rivages par Actes Sud bouleversaient la structure sur laquelle étaient basées ses analyses, et les confirmaient ; onze ans plus tard, alors que Madrigall a racheté Minuit et que le patron d'Editis est sur le point d'absorber Hachette, une nouvelle édition s'imposait !
Fondée sur l'histoire longue et une sociologie de l'édition, cette analyse remet au centre les enjeux de la concentration des groupes médiatiques. Une mise en récit de la valse des marques et des dynasties d'éditeurs qui dévoile les réalités de l'édition d'aujourd'hui.
Et pour changer des pensums politiques et universitaires, c'est à l'ironie que ce portrait est brossé...20 prêts
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LCPà bas la presse bourgeoise ! deux siècles de critique anticapitaliste des médias, de 1840 à nos jours
Dominique Pinsolle
- Agone
- 3612226312514
La liberté de la presse a ceci de commun avec la République qu'elle est aujourd'hui défendue même par les forces politiques qui ont le plus férocement ferraillé contre elle dans un passé pas si lointain. Les avocats de la critique de la presse, eux, sont beaucoup moins nombreux. Passe encore de flétrir l'autoritarisme d'un magnat tout-puissant. Mais au-delà ? Suggérer qu'il n'y aura pas de liberté de la presse tant que les médias sont accaparés par une minorité fortunée suscitera des regards suspicieux : complotisme ?...
À l'heure des amalgames faciles, rappeler que la lutte pour la liberté de la presse a aussi remis en cause, parfois avec fracas, le pouvoir de ses propriétaires, n'est pas inutile. Car à trop attribuer aux seuls libéraux les acquis de ce combat, on en oublierait presque que ce dernier avait aussi partie liée avec la lutte des classes.
Contre la « presse bourgeoise » possédée par ceux qui cherchent à s'enrichir encore davantage, des intellectuels, des journalistes, des hommes politiques, des syndicalistes et une infinité de militants anonymes ont écrit, débattu, fait grève, imaginé des manières plus démocratiques de produire de l'information.
La concentration actuelle des grands médias entre les mains d'une poignée de grandes fortunes suffit à évaluer les limites de leurs mobilisations. Mais ces dernières n'en ont pas moins marqué l'histoire de la presse, en menant sur le terrain économique un combat loin d'être terminé.
Historien à l'université de Bordeaux Montaigne, Dominique Pinsolle travaille sur l'histoire de la communication et du mouvement ouvrier et écrit régulièrement pour Le Monde diplomatique.
Il a notamment publié Le Matin (1884-1944). Une presse d'argent et de chantage (PUR, 2012).20 prêts
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LCPL'accumulation du capital ; contribution à l'explication économique de l'impérialisme
Rosa Luxemburg
- Agone
- 3612225954838
« Le capitalisme tend à se répandre sur le globe et à détruire toutes les autres formes économiques, n'en supportant aucune à côté de lui. Et pourtant il est en même temps la première forme économique incapable de subsister seule, à l'aide de son seul milieu. Ayant tendance à devenir une forme mondiale, il se brise à sa propre incapacité d'être cette forme mondiale. Il offre l'exemple d'une contradiction historique qui, à un certain degré de développement, ne peut être résolue que par l'application des principes du socialisme, c'est-à-dire par une forme économique qui est par définition une forme mondiale harmonieuse, fondée sur la satisfaction des besoins de l'humanité travailleuse. »
Ouvrage majeur de Rosa Luxemburg, écrit en 1913, L'Accumulation du capital est le premier texte de l'économie politique marxiste à formuler une théorie d'ensemble de l'impérialisme. En montrant la nécessité inscrite au coeur du mode de production capitaliste de s'étendre à l'échelle du monde en asservissant des territoires non capitalistes et leurs populations, il éclaire les mécanismes qui allaient bientôt déclencher la grande guerre pour le repartage du monde.
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LCPFaire sensation ; de l'enlèvement du bébé Lindberg au Barhum médiatique
Pinker Roy
- Agone
- 3612226010595
Ce que la presse a appelé "l'histoire la plus intéressante de la décennie sur le plan humain" consistait en une personnalité mondialement connue, un kidnapping d'enfant en bas âge, un procès filmé en direct (une première), un assassin condamné à mort sans jamais avoir avoué son crime... mais surtout, en un véritable déluge d'informations non vérifiées, de rumeurs, une foule de correspondants et d'envoyés si spéciaux qu'ils n'existaient pas nécessairement.
En mars 1932, le fils du célèbre aviateur Charles Lindbergh est enlevé puis assassiné. Quatre ans plus tard, à l'issue d'un procès contestable, Bruno Hauptmann est exécuté. Ce livre ne s'attarde pas sur les détails de ce qui est vite devenu "l'affaire du bébé Lindbergh" : il l'aborde comme un moment charnière de l'histoire des médias, où s'installent des méthodes sensationnalistes omniprésentes aujourd'hui. Roy Pinker est le nom de l'envoyé spécial que l'hebdomadaire Detective avait inventé dans les années 1930 pour couvrir l'affaire Lindbergh. il signe le travail d'un collectif d'universitaires rédigé par Paul Aron et Yoan Vérilhac, qui enseignent la littérature respectivement à Bruxelles et à Nîmes.
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LCPREVUE AGONE n.62 : patronat, syndicats ou salariés : qui servent les experts ?
Revue agone
- Agone
- 3612226038520
Les experts et les consultants sont désormais omniprésents dans le monde du travail. Leur rôle est notamment central dans l'immense opération dite de « réorganisation » ou de « restructuration » des entreprises. Consultants, conseils et avocats de tout poil sont au service des patrons dans leurs efforts pour tirer plus de profit des salariés qu'ils emploient. Mais on les trouve aussi aux côtés des représentants qui défendent les intérêts des personnels. Quelles sont les nouvelles formes de l'expertise au service des patrons ? Et quelles ressources les syndicats ont-ils réussi à construire dans ce domaine ? Comment se mènent les batailles d'experts ?
Les textes rassemblés dans ce numéro font la lumière sur des enjeux décisifs mais trop souvent rendus illisibles, précisément parce qu'ils sont réservés aux experts. Ils montrent aussi que l'essor d'un vrai marché syndical de l'expertise ne se fait pas toujours au bénéfice des salariés. Et ils insistent enfin sur l'importance des formes autonomes d'expertise que les militants et les professionnels doivent construire et mobiliser eux-mêmes pour se défendre efficacement face aux restructurations.20 prêts
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LCPREVUE AGONE n.50 : réprimer & domestiquer; stratégies patronales
Revue agone
- Agone
- 3612225663907
Ce numéro aborde les conditions de l'action collective en entreprise - de l'adhésion syndicale aux grèves - en plaçant la focale sur les dispositifs et stratégies patronales pour l'entraver et la canaliser. Si les sciences sociales se sont de nouveau penchées sur les mobilisations professionnelles et les conflits du travail depuis la fin des années 2000, les travaux sont souvent réduits à l'étude des transformations du syndicalisme lui-même (professionnalisation, stratégies de syndicalisation, etc.) et du contexte socio-économique dans lequel il opère. Les politiques patronales vis-à-vis de l'action des salariés, et en premier lieu des syndicalistes, restent un angle mort sociologique. À l'ombre des pratiques de « management » participatives et individualisantes qui font de l'entreprise un lieu aseptisé, il s'agira de montrer que celle-ci reste un lieu éminemment politique. C'est ce qu'illustreront les jeunes sociologues et politistes mais aussi les syndicalistes qui participent à ce numéro à partir d'enquêtes et d'observations au plus près des acteurs : de l'ethnographie des stages de formation des DRH et des supervisors en France et aux États-Unis à celle des relations et des proximités entre dirigeants syndicaux et patronaux d'une chaîne de la grande distribution, en passant par l'étude des usages du droit ou de l'histoire des répertoires de répression anti-ouvrière dans les années 1970. Décortiquer et analyser les politiques et stratégies patronales pour réprimer et/ ou domestiquer l'action syndicale et les luttes collectives, telle est l'ambition de ce numéro.
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