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La Gibecière à Mots
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Sans dessus-dessous
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612226443287
Jules Verne (1828-1905) "« Ainsi, monsieur Maston, vous prétendez que jamais femme n'eût été capable de faire progresser les sciences mathématiques ou expérimentales ? - À mon extrême regret, j'y suis obligé, mistress Scorbitt, répondit J.-T. Maston. Qu'il y ait eu ou qu'il y ait quelques remarquables mathématiciennes, et particulièrement en Russie, j'en conviens très volontiers. Mais, étant donnée sa conformation cérébrale, il n'est pas de femme qui puisse devenir une Archimède et encore moins une Newton. - Oh ! monsieur Maston, permettez-moi de protester au nom de notre sexe... - Sexe d'autant plus charmant, mistress Scorbitt, qu'il n'est point fait pour s'adonner aux études transcendantes. - Ainsi, selon vous, monsieur Maston, en voyant tomber une pomme, aucune femme n'eût pu découvrir les lois de la gravitation universelle, ainsi que l'a fait l'illustre savant anglais à la fin du XVIIe siècle ? - En voyant tomber une pomme, mistress Scorbitt, une femme n'aurait eu d'autre idée... que de la manger... à l'exemple de notre mère Ève ! - Allons, je vois bien que vous nous déniez toute aptitude pour les hautes spéculations..." Les artilleurs du "Gun-club" (dont on avait déjà admiré les exploits dans "De la Terre à la lune" et "Autour de la lune") ont décidé de redresser l'axe de rotation de la Terre, grâce à un de leurs fameux obus, afin de pouvoir exploiter des terres...
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LCPMathias Sandorf
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225981810
Jules Verne (1828-1905) "Trieste, la capitale de l'Illyrie, se divise en deux villes très dissemblables : une ville neuve et riche, Theresienstadt, correctement bâtie au bord de cette baie sur laquelle l'homme a conquis son sous-sol ; une ville vieille et pauvre irrégulièrement construite, resserrée entre le Corso, qui la sépare de la première, et les pentes de la colline du Karst, dont le sommet est couronné par une citadelle d'aspect pittoresque. Le port de Trieste est couvert par le môle de San-Carlo, près duquel mouillent de préférence les navires du commerce. Là se forment volontiers, et, parfois, en nombre inquiétant, des groupes de ces bohèmes, sans feu ni lieu, dont les habits, pantalons, gilets ou vestes, pourraient se passer de poches, car leurs propriétaires n'ont jamais rien eu, et vraisemblablement n'auront jamais rien à y mettre. Cependant, ce jour-là, 18 mai 1867, peut-être eût-on remarqué, au milieu de ces nomades, deux personnages un peu mieux vêtus. Qu'ils dussent jamais être embarrassés de florins ou de kreutzers, c'était peu probable, à moins que la chance ne tournât en leur faveur. Ils étaient gens, il est vrai, à tout faire pour lui imprimer un tour favorable. L'un s'appelait Sarcany et se disait Tripolitain. L'autre, Sicilien, se nommait Zirone. Tous deux, après l'avoir parcouru pour la dixième fois, venaient de s'arrêter à l'extrémité du môle. De là, ils regardaient l'horizon de mer, à l'ouest du golfe de Trieste, comme s'il eût dû apparaître au large un navire qui portât leur fortune ! "Quelle heure est-il ?" demanda Zirone, dans cette langue italienne, que son compagnon parlait aussi couramment que les autres idiomes de la Méditerranée. Sarcany ne répondit pas. "Eh ! suis-je assez sot ! s'écria le Sicilien. N'est-il pas l'heure à laquelle on a faim, quand on a oublié de déjeuner !" Deux misérables coquins, Sarcany et Zirone, tuent un pigeon pour le manger ; or le volatile est porteur d'un message crypté... Les deux hommes sont persuadés qu'il s'agit d'un message lié à un complot hongrois contre le joug autrichien...
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LCPLe pilote du Danube
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225957464
Jules Verne (1828-1905) "Ce jour-là, samedi 5 août 1876, une foule nombreuse et bruyante remplissait le cabaret à l'enseigne du Rendez-vous des Pêcheurs. Chansons, cris, chocs des verres, applaudissements, exclamations se fondaient en un terrible vacarme que dominaient, à intervalles presque réguliers, ces hoch ! par lesquels a coutume de s'exprimer la joie allemande à son paroxysme. Les fenêtres de ce cabaret donnaient directement sur le Danube, à l'extrémité de la charmante petite ville de Sigmaringen, capitale de l'enclave prussienne de Hohenzollern, située presque à l'origine de ce grand fleuve de l'Europe centrale. Obéissant à l'invitation de l'enseigne peinte en belles lettres gothiques au-dessus de la porte d'entrée, c'est là que s'étaient réunis les membres de la Ligue Danubienne, société internationale de pêcheurs appartenant aux diverses nationalités riveraines. Il n'est pas de joyeuse réunion sans notable beuverie. Aussi buvait-on de bonne bière de Munich et de bon vin de Hongrie à pleines chopes et à pleins verres. On fumait aussi, et la grande salle était tout obscurcie par la fumée odorante que les longues pipes crachaient sans relâche. Mais, si les sociétaires ne se voyaient plus, ils s'entendaient de reste, à moins qu'ils ne fussent sourds. Calmes et silencieux dans l'exercice de leurs fonctions, les pêcheurs à la ligne sont, en effet, les gens les plus bruyants du monde dès qu'ils ont remisé leurs attributs. Pour raconter leurs hauts faits, ils valent les chasseurs, ce qui n'est pas peu dire." Sigmaringen (Allemagne), 1876. Ilia Brush gagne le concours de pêche organisé par la "Ligue danubienne" ; il fait le pari de parcourir en bateau les 3000 km du Danube, en vivant uniquement de sa pêche. Mais chacune de ses escales coïncide avec des crimes... Roman posthume de Jules Verne.
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LCPHier et demain
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225955880
Jules Verne (1828-1905)"Il y avait une fois une famille de rats, composée du père Raton, de la mère Ratonne, de leur fille Ratine et de son cousin Raté. Leurs domestiques, c'étaient le cuisinier Rata et la bonne Ratane. Or, il est arrivé à ces estimables rongeurs des aventures si extraordinaires, mes chers enfants, que je ne résiste pas au désir de vous les raconter.Cela se passait au temps des fées et des enchanteurs, - au temps aussi où les bêtes parlaient. C'est de cette époque que date, sans doute, l'expression : « Dire des bêtises. » Et, cependant, ces bêtes n'en disaient pas plus que les hommes de jadis et d'aujourd'hui n'en ont dit et n'en disent ! Écoutez donc, mes chers enfants, je commence."Recueil de contes et nouvelles :La famille Raton - M. Ré-Dièse et Mlle Mi-Bémol - La destinée de Jean Morénas - Le Humburg - Au XXIXe siècle - L'éternel Adam.
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LCPLes enfants du capitaine Grant
Jules Verne
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- 3612225937442
Jules Verne (1828-1905) "Le 26 juillet 1864, par une forte brise du nord-est, un magnifique yacht évoluait à toute vapeur sur les flots du canal du Nord. Le pavillon d'Angleterre battait à sa corne d'artimon ; à l'extrémité du grand mât, un guidon bleu portait les initiales E G, brodées en or et surmontées d'une couronne ducale. Ce yacht se nommait le Duncan ; il appartenait à Lord Glenarvan, l'un des seize pairs écossais qui siègent à la chambre haute, et le membre le plus distingué du « Royal Thames-Yacht-Club », si célèbre dans tout le Royaume-Uni. Lord Edward Glenarvan se trouvait à bord avec sa jeune femme, Lady Helena, et l'un de ses cousins, le major Mac Nabbs. Le Duncan, nouvellement construit, était venu faire ses essais à quelques milles au dehors du golfe de la Clyde, et cherchait à rentrer à Glasgow ; déjà l'île d'Arran se relevait à l'horizon, quand le matelot de vigie signala un énorme poisson qui s'ébattait dans le sillage du yacht. Le capitaine John Mangles fit aussitôt prévenir lord Edward de cette rencontre. Celui-ci monta sur la dunette avec le major Mac Nabbs, et demanda au capitaine ce qu'il pensait de cet animal. « Vraiment, Votre Honneur, répondit John Mangles, je pense que c'est un requin d'une belle taille.- Un requin dans ces parages ! s'écria Glenarvan. - Cela n'est pas douteux, reprit le capitaine ; ce poisson appartient à une espèce de requins qui se rencontre dans toutes les mers et sous toutes les latitudes. C'est le balance-fish..." A bord du "Duncan", Lord Glenarvan, son épouse Helena, et son cousin le major Mac Nabbs font une balade en mer. L'équipage pêche un requin dans lequel est trouvée une bouteille contenant un message de détresse...
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LCPL'étonnante aventure de la mission Barsac
Jules Verne, Michel Verne
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Jules Verne (1828-1905) "Assurément, l'audacieux cambriolage qui a tant occupé la presse sous le nom de l'affaire de la Central Bank et qui a eu, quinze jours durant, l'honneur de ses manchettes, n'est pas effacé de toutes les mémoires, malgré les années écoulées. Peu de crimes, en effet, ont excité la curiosité publique autant que celui-ci, car il en est peu qui aient réuni au même degré l'attrait du mystère et l'ampleur du forfait, et dont l'accomplissement ait exigé une aussi incroyable audace, une aussi farouche énergie.On en lira donc peut-être avec intérêt le récit incomplet encore, mais scrupuleusement véridique. Si ce récit n'éclaire pas absolument tous les points restés dans l'ombre jusqu'ici, il apportera du moins quelques précisions nouvelles, et redressera ou coordonnera les informations parfois contradictoires données à l'époque par les journaux. Le vol, on le sait, a eu pour théâtre l'Agence DK de la Central Bank, située près de la Bourse de Londres, au coin de Threadneedle Street et de Old Broad Street, et dirigée alors par Mr Lewis Robert Buxton, fils du lord de ce nom. Cette agence comporte essentiellement une vaste pièce, divisée en deux fractions inégales par un long comptoir de chêne, qui se développe parallèlement aux deux rues, lesquelles se coupent à angle droit. On y accède, au croisement de ces deux rues, par une porte vitrée, en pan coupé, précédée d'une sorte de tambour de plain-pied avec le trottoir..." Une mission dirigée par des députés doit vérifier en Afrique si les "indigènes" peuvent voter... Jane Mornas se joint à eux pour un autre motif : prouver que son frère est innocent des crimes dont il a été accusé... Roman réécrit par Michel Verne d'après les manuscrits de son père, Jules Verne, et publié en 1919.
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LCPFamille Sans-Nom
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225977080
Jules Verne (1828-1905) "On plaint ce pauvre genre humain qui s'égorge à propos de quelques arpents de glace", disaient les philosophes à la fin du XVIIIe siècle - et ce n'est pas ce qu'ils ont dit de mieux, puisqu'il s'agissait du Canada, dont les Français disputaient alors la possession aux soldats de l'Angleterre. Deux cents ans avant eux, au sujet de ces territoires américains, revendiqués par les rois d'Espagne et de Portugal, François 1er s'était écrié : "Je voudrais bien voir l'article du testament d'Adam, qui leur lègue ce vaste héritage !" Le roi avait d'autant plus raison d'y prétendre, qu'une partie de ces territoires devait bientôt prendre le nom de Nouvelle-France. Les Français, il est vrai, n'ont pu conserver cette magnifique colonie américaine ; mais sa population, en grande majorité, n'en est pas moins restée française, et elle se rattache à l'ancienne Gaule par ces liens du sang, cette identité de race, ces instincts naturels, que la politique internationale ne parvient jamais à briser. En réalité, les "quelques arpents de glace", si dédaigneusement qualifiés, forment un royaume dont la superficie égale celle de l'Europe. Un Français avait pris possession de ces vastes territoires dès l'année 1534. C'est au coeur même de cette contrée que Jacques Cartier, originaire de Saint-Malo, poussa sa marche audacieuse, en remontant le cours du fleuve, auquel fut donné le nom de Saint-Laurent. L'année suivante, le hardi Malouin, portant plus avant son exploration vers l'ouest, arriva devant un groupe de cabanes - Canada en langue indienne - d'où est sortie Québec, puis, atteignit cette bourgade d'Hochelaga, d'où est sortie Montréal. Deux siècles plus tard, ces deux cités allaient successivement prendre le titre de capitales, concurremment avec Kingston et Toronto, en attendant que, dans le but de mettre fin à leurs rivalités politiques, la ville d'Ottawa fut déclarée siège du gouvernement de cette colonie américaine, que l'Angleterre appelle actuellement Dominion of Canada." Qui est Jean-Sans-Nom ? Que sait-on de lui, si ce n'est que c'est un Franco-Canadien qui défend la liberté et joue un rôle important à chaque tentative de rébellion des Franco-Canadiens contre le joug anglais ?
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LCPLe testament d'un excentrique
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225909210
Jules Verne (1828-1905)"Un étranger, arrivé dans la principale cité de l'Illinois le matin du 3 avril 1897, aurait pu, à bon droit, se considérer comme le favori du Dieu des voyageurs. Ce jour-là, son carnet se fût enrichi de notes curieuses, propres à fournir la matière d'articles sensationnels. Et, assurément, s'il avait prolongé de quelques semaines d'abord, de quelques mois ensuite, son séjour à Chicago, il lui eût été donné de prendre sa part des émotions, des palpitations, des alternatives d'espoir et de désespoir, des enfièvrements, des ahurissements même de cette grande cité, qui n'avait plus l'entière possession d'elle-même.Dès huit heures, une foule énorme, toujours croissante, se portait dans la direction du vingt-deuxième quartier. L'un des plus riches, il est compris entre North Avenue et Division Street suivant le sens des parallèles, et suivant le sens des méridiens, entre North Halsted Street et Lake Shore Drive que baignent les eaux du Michigan. On le sait, les villes modernes des États-Unis orientent leurs rues conformément aux latitudes et aux longitudes, en leur imposant la régularité des lignes d'un échiquier."Eh donc ! disait un agent de la police municipale, de faction à l'angle de Beethoven Street et de North Wells Street, est-ce que tout le populaire va envahir ce quartier ?... " Le milliardaire William J. Hyperbone, membre de l'Excentric Club, est décédé. Son notaire procède à la lecture du testament : Six habitants de Chicago sont tirés au sort pour jouer à une immense partie de jeu de l'oie dont les cases sont les états d'Amérique... Le vainqueur empochera l'héritage du milliardaire...
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LCPP'tit-Bonhomme
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225973952
Jules Verne (1828-1905) "L'Irlande, dont la surface comprend vingt millions d'acres, soit environ dix millions d'hectares, est gouvernée par un vice-roi ou lord-lieutenant, assisté d'un Conseil privé, en vertu d'une délégation du souverain de la Grande-Bretagne. Elle est divisée en quatre provinces : le Leinster à l'est, le Munster au sud, le Connaught à l'ouest, l'Ulster au nord. Le Royaume-Uni ne formait autrefois qu'une seule île, disent les historiens. Elles sont deux maintenant, et plus séparées par les désaccords moraux que par les barrières physiques. Les Irlandais, amis des Français, sont ennemis des Anglais, comme au premier jour. Un beau pays pour les touristes, cette Irlande, mais un triste pays pour ses habitants. Ils ne peuvent la féconder, elle ne peut les nourrir - surtout dans la partie du nord. Ce n'est point cependant une terre bréhaigne, puisque ses enfants se comptent par millions, et si cette mère n'a pas de lait pour ses petits, du moins l'aiment-ils passionnément. Aussi lui ont-ils prodigué les plus doux noms, les plus « sweet », - mot qui revient familièrement sur leurs lèvres. C'est la « Verte Érin », et elle est verdoyante en effet. C'est la « Belle Émeraude », une émeraude sertie de granit et non d'or. C'est « l'île des Bois », mais plus encore l'île des roches. C'est la « Terre de la Chanson », mais sa chanson ne s'échappe que de bouches maladives. C'est la « première fleur de la terre », la « première fleur des mers », mais ces fleurs se fanent vite au souffle des rafales. Pauvre Irlande ! Son nom serait plutôt l'« Île de la Misère », nom qu'elle devrait porter depuis nombre de siècles : trois millions d'indigents sur une population de huit millions d'habitants." Irlande, 1875. P'tit-Bonhomme (Il n'a ni nom ni prénom) est un gamin abandonné. Il est exploité par un montreur de marionnettes. Il est ensuite placé dans un institut pour orphelins où la vie n'est pas meilleure. Il fait connaissance de Grip qui le protège... Heurs et malheurs d'un petit orphelin dans une Irlande exploitée par l'Angleterre...
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LCPLe secret de Wilhem Storitz
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225949964
Jules Verne (1828-195) "... Et arrive le plus tôt que tu pourras, mon cher Henri. Je t'attends avec impatience. D'ailleurs, le pays est magnifique, et cette région de la Basse Hongrie est de nature à intéresser un ingénieur. Ne serait-ce qu'à ce point de vue, tu ne regretteras pas ton voyage. "À toi de tout coeur, "Marc VIDAL." Ainsi se terminait la lettre que je reçus de mon frère, le 4 avril 1757. Aucun signe prémonitoire ne marqua l'arrivée de cette lettre, qui me parvint de la manière habituelle, c'est-à-dire par l'entremise successive du piéton, du portier et de mon valet, lequel, sans se douter de l'importance de son geste, me la présenta sur un plateau avec sa tranquillité coutumière. Et pareille fut ma tranquillité, tandis que j'ouvrais le pli et que je le lisais jusqu'au bout, jusqu'à ces dernières lignes, qui contenaient pourtant en germe les événements extraordinaires auxquels j'allais être mêlé. Tel est l'aveuglement des hommes ! C'est ainsi que se tisse sans cesse, à leur insu, la trame mystérieuse de leur destin ! Mon frère disait vrai. Je ne regrette pas ce voyage. Mais ai-je raison de le raconter ? N'est-il pas de ces choses qu'il vaut mieux taire ? Qui ajoutera foi à une histoire si étrange, que les plus audacieux poètes n'eussent sans doute pas osé l'écrire ?" Ragz (Hongrie), en 1757. Le Français Henri Vidal part rejoindre, à Ragz, son frère Marc qui doit épouser Myra. Mais un mystérieux chimiste prussien, détesté de tous, Wilhem Storitz, a décidé que Myra serait sa femme ou celle de personne... Roman remanié par Michel Verne, le fils de Jules Verne, et publié 5 ans après la mort de l'écrivain.
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LCPLes histoires de Jean-Marie Cabidoulin
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225905564
Jules Verne (1828-1905)"Eh ! capitaine Bourcart, ce n'est donc pas aujourd'hui le départ ?...- Non, monsieur Brunel, et je crains que nous ne puissions partir ni demain... ni même dans huit jours...- Cela est contrariant...- Et surtout inquiétant, déclara M. Bourcart en secouant la tête. Le Saint-Enoch devrait être en mer depuis la fin du mois dernier afin d'arriver en bonne saison sur les lieux de pêche... Vous verrez qu'il se laissera distancer par les Anglais et les Américains...- Et ce sont toujours ces deux hommes qui vous manquent à bord ?...- Toujours... monsieur Brunel... l'un dont je ne puis me passer, l'autre dont je me passerais à la rigueur, n'étaient les règlements qui me l'imposent...- Et celui-ci n'est pas le tonnelier, sans doute ?... demanda M. Brunel.- Non... ayez la bonté de m'en croire, non !... À mon bord, le tonnelier est aussi indispensable que la mâture, le gouvernail ou la boussole, puisque j'ai deux mille barils dans ma cale...- Et combien d'hommes compte le Saint-Enoch, capitaine Bourcart ?...- Nous serions trente-quatre, monsieur Brunel, si j'étais au complet. Voyez-vous, il est plus utile d'avoir un tonnelier pour soigner les barils que d'avoir un médecin pour soigner les hommes !... Des barils, cela exige sans cesse des réparations, tandis que les hommes..., ça se répare tout seul ! D'ailleurs, est-ce qu'on est jamais malade à la mer ?...- Évidemment on ne devrait pas l'être en si bon air, capitaine Bourcart... et, pourtant, quelquefois..."Le "Saint-Enoch", armé pour la pêche à la baleine, ne peut pas quitter le port : il manque à bord un médecin et un tonnelier. Le médecin arrive mais pas de tonnelier... Le capitaine Bourcart est obligé de demander à Jean-Marie Cabidoulin, un ancien matelot tonnelier, de reprendre du service. Jean-Marie Cabidoulin est un pessimiste de nature qui ne cesse de raconter des histoires de naufrage et du fameux serpent de mer...
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LCPClaudius Bombarnac
Jules Verne
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- 3612225931730
Jules Verne (1828-1905)"« Claudius Bombarnac reporter XXe Siècle - Tiflis (Transcaucasie) »Telle est la suscription de la dépêche que je trouvai le 13 mai, en arrivant à Tiflis.Voici le texte de cette dépêche :« Toute affaire cessante à la date du 15 courant Claudius Bombarnac se trouvera au port Ouzoun-Ada littoral est de Caspienne. Là prendra train direct Grand-Transasiatique entre frontière Europe et capitale Céleste-Empire Devra transmettre impressions sous forme chroniques interviewer personnages marquants rencontrés sur parcours signaler moindres incidents par lettres ou télégrammes suivant nécessités de bon reportage.« XXe Siècle compte sur zèle intelligence activité adresse de son correspondant auquel il ouvre crédit illimité. »Or, c'était le matin même que je venais d'arriver à Tiflis, ayant l'intention d'y passer trois semaines, puis de visiter les provinces de la Géorgie pour le profit de mon journal, et, je l'espérais, pour celui de ses lecteurs.Voilà les inattendus, les aléas de l'existence d'un reporter ambulant !"Claudius Bombarnac, reporter au "XXe siècle", est chargé par sa rédaction de couvrir le premier voyage du "Grand-Transasiatique" entre Ouzoun-Ada et Pékin...
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LCPSeconde patrie
Jules Verne
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- 3612225928990
Jules Verne (1828-1905) "La belle saison arriva dès la seconde semaine d'octobre. Ce mois est le premier du printemps de la zone méridionale. L'hiver n'avait pas été très rigoureux sous cette latitude du dix-neuvième degré entre l'Équateur et le tropique du Capricorne. Les hôtes de la Nouvelle-Suisse allaient pouvoir reprendre leurs travaux accoutumés. Après onze ans passés sur cette terre, ce n'était pas trop tôt de chercher à reconnaître si elle appartenait à l'un des continents que baigne l'océan Indien, ou si les géographes devaient la comprendre parmi les îles de ces parages. Sans doute, depuis que la jeune Anglaise avait été recueillie par Fritz sur la Roche-Fumante, M. Zermatt, sa femme, ses quatre fils et Jenny Montrose étaient aussi heureux qu'on peut l'être. Il est vrai, les craintes de l'avenir et ses chances si improbables que le salut vînt du dehors, le souvenir du pays, le besoin de reprendre contact avec l'humanité, se faisaient parfois sentir, et n'est-ce pas une loi de nature qui s'impose à toute créature humaine ? Donc, ce jour-là, de bon matin, M. Zermatt, traversant l'enclos de Felsenheim, se promenait sur la rive du ruisseau des Chacals. Fritz et Jack l'y avaient devancé, munis de leurs engins de pêche. François ne tarda pas à les rejoindre. Quant à Ernest, toujours peu matinal, ne détestant pas de rester quelques instants de plus entre les draps, il n'avait pas encore quitté son lit. Mme Zermatt et Jenny vaquaient en ce moment à quelques occupations de l'intérieur.« Père, dit Jack, voici une belle journée qui se prépare..." La famille Zermatt est naufragée, depuis 11 ans, sur une île qu'elle a appelée la Nouvelle-Suisse. M. et Mme Zermatt, leurs quatre fils (Fritz, Jack, Ernest et François), ainsi que Jenny (naufragée sur une autre île et recueillie par les Zermatt), en ont fait un petit paradis ; mais ils espèrent toujours l'arrivée d'un navire... Jules Verne a imaginé une suite au roman "Le robinson suisse" de Johann David Wyss.
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LCPUn drame en Livonie
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225946017
Jules Verne (1828-1905) "Cet homme était seul dans la nuit. Il passait comme un loup entre les blocs de glace entassés par les froids d'un long hiver. Son pantalon doublé, son « khalot », sorte de cafetan rugueux, en poil de vache, sa casquette à oreillettes rabattues, ne le défendaient qu'imparfaitement des atteintes de l'âpre bise. De douloureuses gerçures fendaient ses lèvres et ses mains. La pince de l'onglée lui serrait l'extrémité des doigts. Il allait à travers une obscurité profonde, sous un ciel bas dont les nuages menaçaient de se résoudre en neige, bien que l'on fût déjà aux premiers jours d'avril, mais à la haute latitude du cinquante-huitième degré. Il s'obstinait à ne pas s'arrêter. Après une halte, peut-être eût-il été incapable de reprendre sa marche.Vers onze heures du soir, cet homme s'arrêta cependant. Ce ne fut pas parce que ses jambes lui refusaient le service, ni parce que le souffle lui manquait, ni parce qu'il succombait à la fatigue. Son énergie physique valait son énergie morale. Et, d'une voix forte, avec un inexprimable accent de patriotisme : "Enfin... la frontière... s'écria-t-il, la frontière livonienne... la frontière du pays ! " Un prisonnier politique s'enfuit des mines de Sibérie et tente de rejoindre la Livonie. Pendant ce temps, et non loin d'où il se trouve, un employé d'une banque de Riga est assassiné et volé dans une auberge...
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LCPL'invasion de la mer
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225942606
Jules Verne (1828-1905) "Que sais-tu ? - Je sais ce que j'ai entendu dans le port... - On parlait du navire qui vient chercher... qui emmènera Hadjar ?... - Oui... à Tunis, où il sera jugé... - Et condamné ?... - Condamné. - Allah ne le permettra pas, Sohar !... Non ! il ne le permettra pas !... - Silence..." dit vivement Sohar, en prêtant l'oreille comme s'il percevait un bruit de pas sur le sable.Sans se relever, il rampa vers l'entrée du marabout abandonné où se tenait cette conversation. Le jour durait encore, mais le soleil ne tarderait pas à disparaître derrière les dunes qui bordent de ce côté le littoral de la Petite-Syrte. Au début de mars, les crépuscules ne sont pas longs sur le trente-quatrième degré de l'hémisphère septentrional. L'astre radieux ne s'y rapproche pas de l'horizon par une descente oblique : il semble qu'il tombe suivant la verticale comme un corps soumis aux lois de la pesanteur. Sohar s'arrêta, puis fit quelques pas au-delà du seuil calciné par l'ardeur des rayons solaires. Son regard parcourut en un instant la plaine environnante." Noyer une partie du désert du Sahara... un projet ambitieux que l'ingénieur Schaller est chargé de relancer. Mais les Touareg, avec Hadjar - un prisonnier qui vient de s'évader - à leur tête, sont violemment opposés. M. de Schaller doit inspecter les lieux et est, pour cela, protégé par une escouade commandée par le capitaine Hardigan et le lieutenant Villette...
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LCPLe superbe Orénoque
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225900392
Jules Verne (1828-1905)"« Il n'y a vraiment pas apparence de raison que cette discussion puisse prendre fin... dit M. Miguel, qui cherchait à s'interposer entre les deux bouillants contradicteurs. - Eh bien... elle ne finira pas... répondit M. Felipe, du moins par le sacrifice de mon opinion à celle de M. Varinas... - Ni par l'abandon de mes idées au profit de M. Felipe ! » répliqua M. Varinas. Depuis déjà trois bonnes heures, ces deux entêtés savants disputaient, sans se rien céder, sur la question de l'Orénoque. Ce célèbre fleuve de l'Amérique méridionale, principale artère du Venezuela, se dirigeait-il, dans la première partie de son cours, de l'est à l'ouest, ainsi que l'établissaient les plus récentes cartes, ou ne venait-il pas du sud-ouest ? En ce cas, le Guaviare ou l'Atabapo n'étaient-ils pas considérés à tort comme des affluents ? « C'est l'Atabapo qui est l'Orénoque, affirmait énergiquement M. Felipe. - C'est le Guaviare », affirmait avec non moins d'énergie M. Varinas. Quant à M. Miguel, son opinion était celle qu'ont adoptée les géographes modernes. À leur avis, les sources de l'Orénoque sont situées en cette portion du Venezuela qui confine au Brésil et à la Guyane anglaise, de sorte que ce fleuve est vénézuélien sur tout son parcours. Mais en vain M. Miguel essayait-il de convaincre ses deux amis, qui se contredisaient d'ailleurs sur un autre point de non moindre importance." Trois scientifiques vénézuéliens, Felipe, Varinas et Miguel, sont en désaccord sur l'affluent qui constitue la première partie de l'Orénoque. Ils décident de partir en expédition. Sur le bateau, ils rencontrent deux français, Jean de Kermor et son oncle Martial, à la recherche du père de Jean. En chemin, le petit groupe porte secours à deux autres français, Jacques Helloch et Germain Paterne, en mission scientifique pour le gouvernement français, en difficulté avec... une charge de tortues !
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LCPCésar Cascabel
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225926835
Jules Verne (1828-1905) "Personne n'a-t-il quelque autre monnaie à me donner ?... Allons, enfants, fouillez-vous !- Voici, père ! » répondit la petite fille. Et elle tira de sa poche un carré de papier verdâtre, chiffonné et crasseux. Ce papier portait ces mots presque illisibles : United States fractional Currency, entourant la tête respectable d'un monsieur en redingote, avec le nombre 10 six fois répété - ce qui valait dix cents, soit environ dix sous de France.« Et d'où cela te vient-il ? demanda la mère. - C'est ce qui me reste de la dernière recette, répondit Napoléone. - Et toi, Sandre, tu n'as plus rien ? - Non, père. - Ni toi, Jean ? - Ni moi. - Qu'est-ce qui manque donc encore, César ?... demanda Cornélia à son mari. - Il manque deux cents, si nous voulons avoir un compte rond, répondit M. Cascabel. - Les voici, monsieur patron, dit Clou-de-Girofle, en faisant voltiger une petite pièce de cuivre qu'il venait d'extraire des profondeurs de son gousset. - Bravo, Clou ! s'écria la petite fille. - Bon !... ça y est ! » s'écria M. Cascabel. Et « ça y était », pour parler le langage de cet honnête saltimbanque. Le total faisait près de deux mille dollars, soit dix mille francs." La famille Cascabel est une famille heureuse de saltimbanques français. Parcourant l'Amérique de long en large depuis des années, elle a gagné assez d'argent pour retourner en Normandie. Alors que le long voyage est à peine commencé, toute la fortune est volée...
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LCPLe phare du bout du monde
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225898842
Jules Verne (1828-1905)"Le soleil allait disparaître derrière les collines qui limitaient la vue à l'ouest. Le temps était beau. À l'opposé, au-dessus de la mer qui se confondait avec le ciel dans le nord-est et dans l'est, quelques petits nuages réfléchissaient les derniers rayons, qui ne tarderaient pas à s'éteindre dans les ombres du crépuscule, d'assez longue durée sous cette haute latitude du cinquante-cinquième degré de l'hémisphère austral.Au moment où le disque solaire ne montrait plus que sa partie supérieure, un coup de canon retentit à bord de l'aviso Santa-Fé, et le pavillon de la République argentine, se déroulant à la brise, fut hissé à la corne de brigantine.Au même instant jaillit une vive lumière au sommet du phare construit à une portée de fusil en arrière de la baie d'Elgor, dans laquelle le Santa-Fé avait pris son mouillage. Deux des gardiens, les ouvriers réunis sur la grève, l'équipage rassemblé à l'avant du navire, saluaient de longues acclamations le premier feu allumé sur cette côte lointaine.Deux autres coups de canon leur répondirent, plusieurs fois répercutés par les bruyants échos du voisinage. Les couleurs de l'aviso furent alors amenées, conformément aux règles des bâtiments de guerre, et le silence reprit cette Île des États, située au point où se rencontrent les eaux de l'Atlantique et du Pacifique.Les ouvriers embarquèrent aussitôt à bord du Santa-Fé, et il ne resta à terre que les trois gardiens." Le gouvernement argentin a fait construire un phare sur l'île des Etats, au bout du monde. C'est l'inauguration. Trois gardiens viennent prendre leur faction, pour quatre mois, sur cette terre isolée et inhospitalière. Mais sont-ils vraiment seuls ?
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LCPNord contre Sud
Jules Verne
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- 3612225920819
Jules Verne (1828-1905)"La Floride, qui avait été annexée à la grande fédération américaine en 1819, fut érigée en État quelques années plus tard. Par cette annexion, le territoire de la République s'accrut de soixante-sept mille milles carrés. Mais l'astre floridien ne brille que d'un éclat secondaire au firmament des trente-sept étoiles qui constellent le pavillon des États-Unis d'Amérique. Ce n'est qu'une étroite et basse langue de terre, cette Floride. Son peu de largeur ne permet pas aux rivières qui l'arrosent - le Saint-John excepté - d'y acquérir quelque importance. Avec un relief si peu accusé, les cours d'eau n'ont pas la pente nécessaire pour y devenir rapides. Point de montagnes à sa surface. À peine quelques lignes de ces « bluffs » ou collines, si nombreux dans la région centrale et septentrionale de l'Union. Quant à sa forme, on peut la comparer à une queue de castor qui trempe dans l'Océan, entre l'Atlantique à l'est et le golfe du Mexique à l'ouest. La Floride n'a donc aucun voisin, si ce n'est la Georgie dont la frontière, vers le nord, confine à la sienne. Cette frontière forme l'isthme qui rattache la péninsule au continent. En somme, la Floride se présente comme une contrée à part, étrange même, avec ses habitants moitié Espagnols, moitié Américains, et ses Indiens Séminoles, bien différents de leurs congénères du Far-West..." Floride, 1862. En pleine guerre de sécession, James Burbanks, originaire du Nord et grand propriétaire terrien, prône la suppression de l'esclavage. Il a évidemment des ennemis dirigés par un bandit de la pire espèce : Texar. Ce dernier défie James Burbanks d'affranchir ses esclaves... ce que James fait ; il est obligé d'entrer en résistance avec ses amis et ses anciens esclaves car Texar excite la population de Jacksonville contre lui...
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LCPLe village aérien
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225897135
Jules Verne (1828-1905)"Et le Congo américain, demanda Max Huber, il n'en est donc pas encore question ?...- À quoi bon, mon cher Max ?... répondit John Cort. Est-ce que les vastes espaces nous manquent aux États-Unis ?... Que de régions neuves et désertes à visiter entre l'Alaska et le Texas !... Avant d'aller coloniser au dehors, mieux vaut coloniser au dedans, je pense...- Eh ! mon cher John, les nations européennes finiront par s'être partagé l'Afrique, si les choses continuent - soit une superficie d'environ trois milliards d'hectares !... Les Américains les abandonneront-ils en totalité aux Anglais, aux Allemands, aux Hollandais, aux Portugais, aux Français, aux Italiens, aux Espagnols, aux Belges ?...- Les Américains n'en ont que faire - pas plus que les Russes, répliqua John Cort, et pour la même raison...- Laquelle ?- C'est qu'il est inutile de se fatiguer les jambes, lorsqu'il suffit d'étendre le bras...- Bon ! mon cher John, le gouvernement fédéral réclamera, un jour ou l'autre, sa part du gâteau africain... Il y a un Congo français, un Congo belge, un Congo allemand, sans compter le Congo indépendant, et celui-ci n'attend que l'occasion de sacrifier son indépendance !... Et tout ce pays que nous venons de parcourir depuis trois mois...- En curieux, en simples curieux, Max, non en conquérants..." En Oubanghi (Afrique), les explorateurs Max Huber et John Cort ont été victimes d'une charge d'éléphants. Séparés du reste de leur caravane, ils tentent, accompagnés de leur guide et d'un enfant, de rejoindre la "civilisation". En pleine forêt, ils font une étrange découverte...
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LCPLa chasse au météore
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225972115
Jules Verne (1828-1905) "Il n'y a aucun motif pour cacher aux lecteurs que la ville dans laquelle commence cette histoire singulière est située en Virginie, États-Unis d'Amérique. S'ils le veulent bien, nous appellerons cette ville Whaston, et nous la placerons dans le district oriental, sur la rive droite du Potomac ; mais il nous paraît inutile de préciser davantage les coordonnées de cette cité, que l'on chercherait inutilement, même sur les meilleures cartes de l'Union. Cette année-là, le 12 mars, dans la matinée, ceux des habitants de Whaston qui traversèrent Exeter street au moment convenable purent apercevoir un élégant cavalier monter et descendre la rue, qui est en forte pente, au petit pas de son cheval, puis finalement s'arrêter sur la place de la Constitution, à peu près au centre de la ville. Ce cavalier, de pur type yankee, type qui n'est point exempt d'une originale distinction, ne devait pas avoir plus de trente ans. Il était d'une taille au-dessus de la moyenne, de belle et robuste complexion, de figure régulière, brun par les cheveux et châtain par la barbe dont la pointe allongeait son visage aux lèvres soigneusement rasées. Un ample manteau le recouvrait jusqu'aux jambes et s'arrondissait sur la croupe du cheval. Il maniait sa monture assez fringante avec autant d'adresse que de fermeté. Tout, dans son attitude, indiquait l'homme d'action, l'homme résolu et aussi l'homme de premier mouvement. Il ne devait jamais osciller entre le désir et la crainte, ce qui est le fait d'un caractère hésitant. Enfin, un observateur eût constaté que son impatience naturelle ne se dissimulait qu'imparfaitement sous une apparence de froideur. Pourquoi ce cavalier était-il céans dans une ville où nul ne le connaissait, où nul ne l'avait jamais vu ?... Se bornait-il à la traverser, ou comptait-il y rester quelque temps ?..." A Whaston (Virginie), Dean Forsyth et Sidney Hudelson, deux astronomes ex-amis, se disputent la "paternité" d'une météore apparue dans le ciel. Qu'en pensent Francis, neveu du premier, et Loo, fille du second : Leur projet de mariage ne va-t-il pas tomber à l'eau à cause de ce "bolide"?Roman remanié par Michel Verne, fils de l'auteur.
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LCPLe sphinx des glaces
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225966886
Jules Verne (1828-1905) "Personne n'ajoutera foi, sans doute, à ce récit intitulé Le Sphinx des Glaces. N'importe, il est bon, à mon avis, qu'il soit livré au public. Libre à lui d'y croire ou de n'y point croire. Il serait difficile, pour le début de ces merveilleuses et terribles aventures, d'imaginer un lieu mieux approprié que les îles de la Désolation - nom qui leur fut donné, en 1779, par le capitaine Cook. Eh bien, après ce que j'en ai vu pendant un séjour de quelques semaines, je puis affirmer qu'elles méritent l'appellation lamentable qui leur vient du célèbre navigateur anglais. Îles de la Désolation, cela dit tout. Je sais que l'on tient, dans les nomenclatures géographiques, au nom de Kerguelen, généralement adopté pour ce groupe situé par 49°54' de latitude sud et 69°6' de longitude est. Ce qui le justifie, c'est que, dès l'année 1772, le baron français Kerguelen fut le premier à signaler ces îles dans la partie méridionale de l'océan Indien. En effet, lors de ce voyage, le chef d'escadre avait cru découvrir un continent nouveau sur la limite des mers antarctiques ; mais, au cours d'une seconde expédition, il dut reconnaître son erreur. Il n'y avait là qu'un archipel. Que l'on veuille bien s'en rapporter à moi, Îles de la Désolation est le seul nom qui convienne à ce groupe de trois cents îles ou îlots, au milieu de ces immenses solitudes océaniques que troublent presque incessamment les grandes tempêtes australes. Cependant le groupe est habité, et même, à la date du 2 août 1839, depuis deux mois, grâce à ma présence à Christmas-Harbour, le nombre des quelques Européens et Américains qui formaient le principal noyau de la population kergueléenne s'était accru d'une unité. Il est vrai, je n'attendais plus que l'occasion de le quitter, ayant achevé les études géologiques et minéralogiques qui m'y avaient conduit pendant ce voyage." L'Américain Jeorling cherche un navire pour quitter les îles Kerguelen afin de rentrer chez lui dans le Connecticut. Il réussit enfin à embarquer sur l' Halbrane dont le capitaine, Len Guy, ne cesse de lui poser des questions sur le célèbre roman d'Edgar Allan Poe : "Les aventures d'Arthur Gordon Pim"... Et si ce roman n'était pas une fiction mais un véritable récit ?
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LCPBourses de voyage
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225940497
Jules Verne (1828-1905) "« Premiers classés : ex aequo, Louis Clodion et Roger Hinsdale », proclama, d'une voix retentissante, le directeur, Julian Ardagh. Et les bruyants vivats, les hurrahs multiples d'accueillir avec force battements de mains les deux lauréats de ce concours. Puis, du haut d'une estrade élevée au milieu de la grande cour d'Antilian School, continuant à lire la liste placée devant ses yeux, le directeur fit connaître les noms suivants : « Deuxième classé : Axel Wickborn. « Troisième classé : Albertus Leuwen. » Nouvelle salve d'applaudissements, moins nourrie que la précédente, mais qui venait toujours d'un auditoire très sympathique. M. Ardagh reprit : « Quatrième classé : John Howard. « Cinquième classé : Magnus Anders. « Sixième classé : Niels Harboe. « Septième classé : Hubert Perkins. » Et, l'élan étant donné, les bravos se prolongèrent, grâce à la vitesse acquise. Il restait un dernier nom à proclamer, ce concours très spécial devant comprendre neuf lauréats..." "Antilian School" est un collège, à Londres, dont les élèves sont natifs des Antilles. Neuf d'entre eux reçoivent une bourse de voyage afin d'aller visiter les Antilles. Ce sera un véritable voyage d'agrément et d'études... mais n'est-ce point compter sans un certain Harry Markel ?
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LCPLes frères Kip
Jules Verne
- La Gibecière à Mots
- 3612225962918
Jules Verne (1828-1905) "À cette époque, - 1885, - quarante-six ans après avoir été occupée par la Grande-Bretagne, qui en fit une dépendance de la Nouvelle-Galles du Sud, trente-deux ans après son établissement en colonie détachée de la Couronne et se gouvernant elle-même, la Nouvelle-Zélande était encore dévorée par la fièvre endémique de l'or. Les désordres qu'engendre cette fièvre ne furent pas aussi destructeurs qu'ils l'avaient été en certaines provinces du continent australien. Cependant il en résulta des troubles regrettables dont se ressentit l'esprit de la population des deux îles. La province d'Otago, qui comprend la partie méridionale de Tawaï-Pounamou, fut envahie par les chercheurs de places. Les gisements de la Clutha attirèrent nombre d'aventuriers. On s'en rendra compte par ce fait que le rendement des gîtes aurifères de la Nouvelle-Zélande, entre 1864 et 1889, s'éleva à douze cents millions de francs. Les Australiens, les Chinois ne furent pas seuls à s'abattre comme une volée d'oiseaux de proie sur ces riches territoires. Américains, Européens y affluèrent. Et s'étonnera-t-on que les équipages des navires de commerce à destination d'Auckland, de Wellington, de Christchurch, de Napier, d'Invercargill, de Dunedin, ne fussent assez fermes pour résister à cette attraction dès leur arrivée au port ?... En vain les capitaines essayaient-ils de retenir les matelots ; en vain les autorités maritimes leur prêtaient-elles concours !... La désertion sévissait, et les rades s'encombraient de bâtiments qui, faute d'hommes, ne pouvaient partir. Parmi ceux-ci, à Dunedin, on remarquait le brick anglais James-Cook. Des huit matelots appartenant au personnel du bâtiment, quatre seulement n'avaient point abandonné le bord, les quatre autres ayant décampé avec la ferme volonté de ne pas rembarquer." Le "James-Cook" est un navire pratiquant le cabotage. Malheureusement, il ne peut pas quitter le quai de Dunedin (Nouvelle'Zélande) car quatre de ses marins ont déserté. Flig Balt, le maître d'équipage, et son compère Vin Mod sont chargés de recruter quatre nouveaux équipiers. Mais quels sont vraiment les projets des deux compères ?
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