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La Gibecière à Mots
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La croisière du "Dazzler"
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226243061
Jack London (1876-1916)"Ils remontèrent ensemble la plage éblouissante, poursuivis par le tonnerre de la houle du Pacifique, puis, arrivés sur la route, ils enfourchèrent leurs bicyclettes et se lancèrent éperdument dans les avenues vertes du parc.Trois garçons vêtus de chandails de couleurs vives brûlant la piste à une vitesse dangereusement voisine du maximum autorisé. Peut-être même le dépassaient-ils, pensa un policeman à cheval. Dans le doute, il se contenta de les avertir au passage, Ils obéirent aussitôt, mais au premier détour de la piste ils n'y pensèrent plus, ainsi que font tous les jeunes cyclistes de l'univers.Jaillissant en fusée de l'entrée du parc de la Porte d'Or, ils tournèrent vers San-Francisco et descendirent la longue pente à une telle allure que les piétons se retournaient pour les regarder d'un oeil inquiet,À travers les rues de la ville on vit les chandails bariolés voler en décrivant maints crochets pour éviter les rampes trop prononcées ; lorsqu'ils fallait les aborder, ils se livraient à des acrobaties pour savoir qui arriverait bon premier au sommet.Celui des trois garçons qui le plus souvent forçait la vitesse, brûlait le pavé et faisait le pitre, était appelé Joë par ses compagnons. C'était lui qui menait le train, c'était lui aussi le plus joyeux luron et le plus hardi des trois.Mais quand ils pédalèrent dans la Western Addition, entre de vastes et confortables résidences, son rire devint moins bruyant, plus rare ; il commença de rester à la traîne."Joë est un fils de bonne famille, de 15 ans. Contrairement à sa soeur, il n'aime pas les études et préfère s'aventurer avec ses amis. Il décide de s'embarquer sur un bateau : le "Dazzler" mais il s'aperçoit vite que les activités des marins ne sont pas très honnêtes...
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LCPLe vagabond des étoiles
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226169101
Jack London (1876-1916) "Bien souvent, dans mon existence, j'ai éprouvé la bizarre conscience que mon être se dédoublait, que d'autres êtres vivaient ou avaient vécu en lui, en d'autres temps ou en d'autres lieux. Ne proteste point, ô toi, mon futur lecteur. Mais scrute toi-même ta conscience. Retourne en arrière tes pensées, vers l'époque où ta personne physique et morale n'était pas encore cristallisée, où, matière plastique, âme en flux comme la mer montante, tu sentais à peine, dans le bouillonnement tumultueux de ton être, ton identité se former. Alors tu te souviendras peut-être, en lisant ces lignes, de choses oubliées (car beaucoup d'oubli t'est venu depuis), de visions indécises et brumeuses, qui passèrent devant tes yeux d'enfant et qui, aujourd'hui, ne t'apparaissent plus que comme des rêves irréels, faits de pure fantaisie et qui prêtent à rire. Tout, cependant, dans ces visions lointaines de ton être, n'était pas un songe. Quand, enfant, tout petit enfant, il te semblait, durant ton sommeil, que tu tombais dans le vide, d'une hauteur infinie ; lorsque tu croyais voler dans l'air comme font les oiseaux du ciel, ou que tu regardais avec horreur, autour de tes pieds enlisés dans la boue, ramper mille araignées répugnantes, mille créatures immondes, courant sur leurs pattes innombrables ou se traînant sur leurs ventres ; lorsque dansaient devant tes prunelles closes des formes cauchemardantes, inconnues, et que tu voyais se lever on se coucher d'étranges soleils qui ne sont point de ce monde ; tout cela, peut-être, n'était point un vain rêve de ton imagination échauffée et fiévreuse." Darrell Standing attend son exécution dans le couloir de la mort. Il en profite pour relater sa détention. Il a passé cinq années, à la prison de San Quentin (Californie), enfermé continuellement et a subi, plus que de raison, la torture de la camisole de force. Pour s'évader de la souffrance, il pratique l'autohypnose et voyage dans ses vies antérieures...
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LCPL'appel de la forêt
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226197036
Jack London (1876-1916)"Buck ne lisait pas les journaux et était loin de savoir ce qui se tramait vers la fin de 1897, non seulement contre lui, mais contre tous ses congénères. En effet, dans toute la région qui s'étend du détroit de Puget à la baie de San-Diégo on traquait les grands chiens à longs poils, aussi habiles à se tirer d'affaire dans l'eau que sur la terre ferme...Les hommes, en creusant la terre obscure, y avaient trouvé un métal jaune, enfoncé dans le sol glacé des régions arctiques, et les compagnies de transport ayant répandu la nouvelle à grand renfort de réclame, les gens se ruaient en foule vers le Nord. Et il leur fallait des chiens, de ces grands chiens robustes aux muscles forts pour travailler, et à l'épaisse fourrure pour se protéger contre le froid.Buck habitait cette belle demeure, située dans la vallée ensoleillée de Santa-Clara, qu'on appelle le Domaine du juge Miller."Buck, magnifique chien moitié Terre-Neuve et moitié Colley, vit royalement au côté de son maître, le juge Miller. Mais il est volé et revendu en tant que chien de traîneau...
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LCPCroc-Blanc
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226196954
Jack London (1876-1916)"De chaque côté du fleuve glacé, l'immense forêt de sapins s'allongeait, sombre et comme menaçante. Les arbres, débarrassés par un vent récent de leur blanc manteau de givre, semblaient s'accouder les uns sur les autres, noirs et fatidiques, dans le jour qui pâlissait. La terre n'était qu'une désolation infinie et sans vie, où rien ne bougeait, et elle était si froide, si abandonnée que la pensée s'enfuyait, devant elle, au delà même de la tristesse. Une sorte d'envie de rire s'emparait de l'esprit, rire tragique, comme celui du Sphinx, rire transi et sans joie, quelque chose comme le sarcasme de l'Éternité devant la futilité de l'existence et les vains efforts de notre être. C'était le Wild, le Wild farouche, glacé jusqu'au coeur, de la terre du Nord.Sur la glace du fleuve et comme un défi au néant du Wild, peinait un attelage de chiens-loups. Leur fourrure, hérissée, s'alourdissait de neige. À peine sorti de leur bouche, leur souffle se condensait en vapeur, pour geler presque aussitôt et retomber sur eux en cristaux transparents, comme s'ils avaient écumé des glaçons.Des courroies de cuir sanglaient les chiens et des harnais les attachaient à un traîneau, qui suivait, assez loin derrière eux, tout cahoté."Croc-Blanc a un père loup et une mère louve et chienne. Il est né à l'état sauvage ; mais très jeune, il est confronté à l'humain et fait ainsi son éducation avec des expériences plus ou moins bonnes et des tentatives de retour à la vie sauvage...
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LCPAvant Adam
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612225937985
Jack London (1876-1916) "Des images ! Des images ! Des images ! Souvent, avant de l'apprendre, je me suis demandé d'où venait la multitude d'images qui peuplait mes rêves, car dans ma vie de tous les jours je n'en avais jamais vu de semblables. Elles torturèrent mon enfance, transformant mes rêves en une suite de cauchemars, et finirent par me convaincre que j'étais un être différent de ceux de mon espèce, une créature anormale et maudite. Ce n'est que durant le jour que je goûtais ma part de bonheur ; mes nuits se passaient sous le règne de la peur... et quelle peur ! J'ose affirmer que de tous les hommes qui foulent cette terre en même temps que moi, aucun n'a éprouvé une peur de ce genre et à un tel degré d'intensité. Car ma peur était la peur des temps reculés, la peur qui dominait l'humanité à sa naissance, en un mot, la peur, reine absolue de cette époque primitive, connue sous le nom de Pléistocène moyen. Vous vous demandez ce que je veux dire ? Je vois qu'une explication est nécessaire avant de vous révéler la nature de mes rêves, autrement vous ne pourriez saisir le sens des choses qui me sont familières. Tandis que j'écris ces lignes, tous les êtres et les événements de cet autre univers surgissent devant moi en une vaste fantasmagorie, et je comprends que pour vous ils demeureraient dépourvus de signification. Que représentent à vos yeux l'amitié d'Oreille-Pendante, la chaude sympathie de la Rapide, la volupté et l'atavisme d'OEil-Rouge ?" Et si, lors de vos rêves, vous reviviez l'une de vos très anciennes vies ? C'est ce qui arrive au narrateur : à chaque rêve, il retourne au Paléolithique pour vivre la vie d'un jeune adolescent, pas tout à fait un humain et plus tout à fait un singe...
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LCPLa petite dame dans la grande maison
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612225909401
Jack London (1876-1916) "Il s'éveilla dans l'obscurité, simplement, facilement, sans autre mouvement qu'un lever de paupières sur un décor d'ombre. À la différence de tant d'autres dormeurs obligés de tâter et d'écouter pour reprendre contact avec le monde, il se reconnut à l'instant même de son éveil, en temps, en lieu et en personne, et reprit sans effort le conte interrompu de sa vie. Il était Dick Forrest, propriétaire de vastes terrains, qui s'était endormi depuis plusieurs heures, après avoir mis une allumette comme signet entre les pages de Road Town et éteint l'électricité. Une fontaine endormie gargouillait dans le voisinage. Puis il perçut un son faible et lointain, qui eût échappé à une oreille moins fine, mais qui le fit sourire de plaisir. Il reconnaissait le beuglement de King Polo, le champion des boeufs à cornes courtes, trois fois primé aux foires de Sacramento, en Californie. Le sourire s'attarda un bon moment sur la figure de Dick Forrest à la pensée des nouveaux triomphes que King Polo remporterait cette année au cours des tournées d'expositions bovines dans l'est des États-Unis. Il leur montrerait qu'un boeuf né et élevé en Californie peut rivaliser avec les meilleurs boeufs nourris de grains dans l'Iowa ou importés par mer. Quand son sourire se fut effacé, c'est-à-dire après plusieurs secondes, il allongea la main dans l'obscurité et appuya sur le premier bouton d'une série de trois rangées." Dick est un riche fermier à la pointe du progrès. Sa fortune lui permet de vivre libre et selon sa philosophie. Il est marié à Paula, la "petite dame", une femme étonnante et mystérieuse. Ils vivent dans la "grande maison", pleine de secrets, au milieu des amis. Tout est parfait... Mais l'arrivée de Graham pourrait bien chambouler ce petit paradis...
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LCPLe Talon de fer
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226118475
Jack London (1876-1916)"On ne peut pas dire que le Manuscrit Everhard soit un document historique important. Pour l'historien, il est truffé d'erreurs - pas des erreurs de faits, mais des erreurs d'interprétation. En étudiant les sept siècles qui se sont écoulés depuis qu'Avis Everhard a achevé son manuscrit, les événements, et les conséquences de ces événements, qui lui étaient confus et voilés, sont clairs pour nous. Elle manquait de recul. Elle était trop proche des événements sur lesquels elle a écrit. En fait, elle fusionnait avec les événements qu'elle a décrits.Néanmoins, en tant que document personnel, le Manuscrit Everhard est d'une valeur inestimable. Mais là encore, entrent les erreurs de recul, et celles dues au travers de l'amour. Cependant nous en sourions, et pardonnons Avis Everhard pour les traits héroïques qu'elle a apportés à son époux. Nous savons, aujourd'hui, qu'il ne fut pas aussi important, et qu'il ne participa pas aux événements de son temps aussi largement que le Manuscrit voudrait nous faire croire.Nous savons qu'Ernest Everhard fut un homme exceptionnellement fort, mais pas aussi exceptionnel que son épouse pensait qu'il fut. Il n'était, après tout, qu'un de ces nombreux héros, à travers le monde, qui consacrèrent leurs vies à la Révolution ; bien qu'il faille admettre qu'il ait réalisé un travail particulier, spécialement dans l'élaboration et l'interprétation de la philosophie de la classe ouvrière. « Science prolétarienne » et « Philosophie prolétarienne » furent ses expressions, et là il montrait le provincialisme de son esprit - un défaut, cependant, dû à l'époque et personne, en ces temps-là, ne pouvait y échapper. Mais revenons au Manuscrit..."Roman d'anticipation politique écrit en 1908.Avis Everhard, d'origine bourgeoise, raconte sa rencontre en 1912 avec Ernest Everhard, un meneur socialiste dont elle tombe amoureuse. Elle raconte également le violent combat mené contre l'oligarchie capitaliste, qu'Ernest a surnommée le "Talon de Fer", ainsi que les terribles représailles contre les révolutionnaires et le peuple. Le manuscrit d'Avis est annoté par un historien sept siècles plus tard, alors que l'oligarchie capitaliste n'existe plus.
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LCPLa face perdue
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226111407
Jack London (1876-1916)"Maintenant c'était la fin.Subienkow, le Polonais, après avoir, depuis Varsovie et la Sibérie, suivi une longue piste d'amertume et d'horreur, et comme le ramier qui tend à tire d'ailes vers son colombier, avoir sans cesse, du regard, fixé dans sa course les capitales salvatrices de l'Europe civilisée, s'était écrasé sur le sol, plus loin que jamais de son but, dans ce coin perdu du monde polaire.Ici, dans l'Amérique du Nord, la piste cessait. Il était accroupi dans la neige, les bras liés derrière le dos, dans l'attente de la torture. Il fixait du regard un énorme Cosaque, couché devant lui la face sur la neige. Les hommes avaient terminé avec le géant, qu'ils venaient de repasser aux femmes. Et les hurlements de la victime attestaient que, pour le raffinement de la souffrance, les femmes dépassaient les hommes.Subienkow contemplait la scène et frémissait. Ce n'était pas qu'il craignît de mourir. Trop longtemps la vie lui avait été à charge, au cours de son long calvaire, pour que la pensée de la mort le fît trembler. Mais contre la torture il se révoltait. Elle était une insulte à sa dignité d'homme. Une insulte, non pas seulement par la douleur qu'il lui faudrait endurer, mais aussi par l'ignominieux spectacle que la douleur ferait de lui.Il savait qu'il prierait et supplierait ses bourreaux, qu'il mendierait sa grâce, tout comme le gros Ivan, couché là, et tous les autres qui l'avaient précédé."Recueil de 7 nouvelles inspirées du Grand Nord, son caractère sauvage et son hostilité à l'homme.La face perdue - Une mission de confiance - Construire un feu - Ce "Spot" - Braise d'or - Comment disparut O'Brien - L'esprit de Porportuk
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LCPLe peuple de l'abîme
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226075600
Jack London (1876-1916)
"Les expériences que je relate dans ce volume me sont arrivées personnellement durant l'été 1902. Je suis descendu dans les bas-fonds londoniens avec le même état d'esprit que l'explorateur, bien décidé à ne croire que ce que je verrais par moi-même, plutôt que de m'en remettre aux récits de ceux qui n'avaient pas été témoins des faits qu'ils rapportaient, et de ceux qui m'avaient précédé dans mes recherches. J'étais parti avec quelques idées très simples, qui m'ont permis de me faire une opinion : tout ce qui améliore la vie, en renforçant sa santé morale et physique, est bon pour l'individu ; tout ce qui, au contraire, tend à la détruire, est mauvais.
Le lecteur s'apercevra bien vite que c'est cette dernière catégorie (ce qui est mauvais) qui prédomine dans mon ouvrage. L'Angleterre était pourtant, au moment où j'ai écrit ces lignes, dans une période qu'il est convenu d'appeler "le bon vieux temps ". La faim et le manque de logements que j'ai pu constater sévissaient pourtant à l'état chronique, et la situation ne s'est nullement améliorée lorsque le pays est devenu très prospère."
1902 : Jack London s'immerge dans le quartier le plus miséreux de Londres : East End. C'est un véritable voyage en enfer auquel nous invite l'auteur.20 prêts
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LCPLes vagabonds du rail
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226064024
Jack London (1876-1916)"Quelque part dans l'Etat de Nevada, il existe une femme à qui j'ai menti sans vergogne pendant deux heures d'affilée. Je ne cherche point ici à faire mes excuses, loin de là ! Je désire seulement m'expliquer. Hélas, je ne connais pas son nom, encore moins son adresse actuelle. Si, par hasard, ces lignes lui tombent sous les yeux, j'espère qu'elle voudra bien m'écrire.Je me trouvais à Reno durant l'été de 1892, à l'époque de la foire. La ville était infestée de malandrins et de clochards, sans parler d'une horde affamée de hoboes, qui rendaient cette cité inhospitalière. Ils frappaient si souvent aux portes des maisons que les habitants finissaient par ne plus leur répondre.Pour ma part, je me passai de plus d'un repas. Cependant je courais aussi vite que les autres au moindre bruit de porte qu'on ouvrait pour nous tendre de la nourriture, pour nous inviter à table ou nous offrir un cent."Récit autobiographique de Jack London sur sa courte période de jeune trimardeur (hobo en américain), en 1894. Une traversée de l'Amérique pleine de rebondissements.
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LCPLe cabaret de la dernière chance
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612226022253
Jack London (1876-1916)
"Toute cette histoire remonte à un jour d'élections. Par un brûlant après-midi californien, j'étais descendu à cheval dans la Vallée de la Lune, de mon ranch au petit village, pour voter toute une série de réformes qu'on voulait apporter à la constitution de l'Etat de Californie. Il faisait si chaud que j'avais bu plusieurs verres avant même de jeter mon bulletin dans l'urne, et pas mal d'autres après le vote. Puis j'avais traversé, toujours à cheval, les collines couvertes de vignes et les prairies onduleuses du ranch, et j'arrivais à point pour l'apéritif et le dîner.- Comment as-tu voté sur le suffrage des femmes ? me demanda Charmian.- J'ai voté pour.Elle poussa une exclamation de surprise. Je dois dire que, dans ma jeunesse, malgré mon ardente foi démocratique, je m'étais déclaré adversaire du vote féminin. Quelques années après, devenu plus tolérant, je l'avais accepté sans enthousiasme, comme un phénomène social inévitable.- Explique-moi donc pourquoi tu as voté pour ? insista Charmian.Je lui répondis ; je lui répondis en détail, sans cacher mon indignation. Plus je parlais, plus je m'indignais. (Non, je n'étais pas ivre. La jument que je venais de monter portait le nom justifié de « Hors-la-Loi », et je voudrais bien voir un pochard capable de la chevaucher.)Cependant - comment m'exprimer ? - je me sentais « bien », j'étais allumé, agréablement éméché.- Quand les femmes iront à l'urne, elles voteront pour la prohibition, dis-je. Ce sont les épouses, les soeurs, les mères, et elles seulement, qui cloueront le cercueil de John Barleycorn(1)...- Je te croyais son ami, interrompit Charmian."
Jack London raconte sa vie de buveur, le pourquoi et le comment... sa rencontre avec John Barleycorn, c'est-à-dire l'alcool, et son combat.20 prêts
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LCPLe loup des mers
Jack London
- La Gibecière à Mots
- 3612225878912
Jack London (1876-1916) "De toutes les aventures que je vais vous raconter et que je ne sais par quel bout prendre, la faute en revient indéniablement à mon ami Charley Furuseth. Et voici comment. Il possédait un cottage, de l'autre côté de la baie de San Francisco, à l'ombre du mont Tamalpais. Mais, au lieu de l'occuper durant les mois d'été, il préférait résider dans l'atmosphère étouffante et poussiéreuse de la ville, et y suer depuis le matin jusqu'au soir. L'hiver, au contraire, il s'y installait pour lire en paix Nietzsche et Schopenhauer. J'avais pris l'habitude d'aller l'y rejoindre, le samedi après-midi, pour demeurer en sa compagnie jusqu'au lundi. Et voilà pourquoi un certain lundi matin de janvier, je me trouvai à bord du ferry-boat Martinez, un excellent navire, tout neuf, qui effectuait, pour la quatrième ou cinquième fois, la navette entre San Francisco et Sausalito. Un épais brouillard couvrait toute la baie ; et en ma qualité de terrien, je n'étais pas très rassuré." A la suite du naufrage du ferry-boat sur lequel il a pris place, un critique littéraire Humphrey van Weyden est repêché par le Fantôme une goélette armée pour la chasse aux phoques. Humphrey est contraint par le capitaine du voilier, Loup Larsen, à incorporer l'équipage. Humphrey va se trouver confronté à un monde cruel et sans pitié qu'il ne connaît pas et qu'il était loin d'imaginer, un monde où règne sans partage Loup Larsen, être impitoyable et cynique mais cultivé, prônant la sélection naturelle et les théories nietzschéennes du surhomme...
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