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Delphine Bauer
-
Au mépris du corps des femmes : le scandale des implants Essure
Delphine Bauer, Jacqueline Maurette
- Éditions de l'Atelier
- 3612226302065
Scandale sanitaire passé quasiment inaperçu, les implants Essure, commercialisés par Bayer, ont été proposés à partir de 2002 aux femmes qui souhaitaient s'orienter vers une contraception définitive. Alternative à la ligature des trompes, ce sont de simples ressorts dont la pose s'effectue en quelques minutes, sans anesthésie. Tellement facile... Et pourtant ces petits morceaux de métal ont bouleversé la vie de dizaines de milliers de femmes, en France et dans le monde. Fatigues intenses, douleurs chroniques, hémorragies, troubles musculosquelettiques, ou du système nerveux... Leur quotidien est devenu un enfer. En France, sur près de 200 000 femmes implantées, 30 000 se sont fait retirer ces implants au prix de mutilations violentes. Et, souvent, sans que leur santé ne s'améliore vraiment.
Autorisé en Europe grâce à une procédure manquant de fiabilité, l'implant Essure est retiré de la vente en 2017. Tandis que Bayer a indemnisé « à l'amiable » 39 000 patientes américaines pour un montant de 1,6 milliard de dollars, en France, le volet judiciaire s'ouvre difficilement avec des plaintes devant différents tribunaux.
Scandée par le témoignage d'Anne-Cécile Groléas, qui offre une voix à la souffrance de toutes ces victimes, cette enquête implacable révèle les défaillances, l'incurie et les dénis corporatistes en cause dans cette affaire. Et met en lumière les raisons pour lesquelles, bien trop souvent, les principales victimes des maltraitances et scandales sanitaires sont les femmes.20 prêts
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LCPMauvais traitements ; pourquoi les femmes sont mal soignées
Delphine Bauer, Ariane Puccini
- Seuil
- 9782021433487
Dépakine, Mediator, Distilbène, Agréal, Essure, Levothyrox... Les médicaments à destination des femmes constituent l'essentiel des scandales pharmaceutiques des soixante dernières années. Pour tout le monde, le Mediator résonne comme le scandale pharmaceutique de cette décennie. Mais qui sait que, derrière les milliers de victimes de cet antidiabétique utilisé comme un coupe-faim, se cache une très grande majorité de femmes ? Dernièrement, l'Androcur, prescrit contre l'hirsutisme (surpilosité), a défrayé la chronique en favorisant chez celles qui y avaient recours le développement de tumeurs au cerveau. Plus récemment encore, le Levothyrox, prescrit à 85 % à la gent féminine, s'est ajouté à cette litanie.
En France, le phénomène, invisible, reste hors des radars des autorités sanitaires. Ailleurs dans le monde, on s'interroge davantage. « Entre 1997 et 2001, 80 % des médicaments retirés du marché posaient plus de problèmes aux femmes qu'aux hommes », notait dans un rapport la Cour des comptes américaine. D'autres pays cherchent à connaître les raisons de la forte présence des femmes parmi les victimes des effets secondaires.
Il est grand temps de lancer l'alerte : de la fabrication du médicament à son utilisation, des laboratoires aux institutions en passant par les prescripteurs, quand le patient est une patiente, c'est tout un système qui déraille.30 prêts
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