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La Gibecière à Mots
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Gabriel Lambert
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226436067
Alexandre Dumas (1802-1870) "J'étais vers le mois de mai 1835 à Toulon. J'y habitais une petite bastide qu'un de mes amis avait mise à ma disposition. Cette bastide était située à cinquante pas du fort Lamalgue, juste en face de la fameuse redoute qui vit, en 1793, surgir la fortune ailée de ce jeune officier d'artillerie qui fut d'abord le général Bonaparte, puis l'empereur Napoléon. Je m'étais retiré là dans l'intention louable de travailler. J'avais dans la tête un drame bien intime, bien sombre, bien terrible, que je voulais faire passer de ma tête sur l e papier. Ce drame si terrible, c'était le Capitaine Paul.Mais je remarquai une chose : c'est que, pour le travail profond et assidu, il faut les chambres étroites, les murailles rapprochées, et le jour éteint par des rideaux de couleur sombre. Les vastes horizons, la mer infinie, les montagnes gigantesques, surtout lorsque tout cela est baigné de l'air pur et doré du Midi, tout cela vous mène droit à la contemplation, et rien mieux que la contemplation ne vous éloigne du travail. Il en résulte qu'au lieu d'exécuter Paul Jones, je rêvais Don Juan de Marana. La réalité tournait au rêve, et le drame à la métaphysique. Je ne travaillais donc pas, du moins le jour." Gabriel Lambert est un jeune homme pauvre. Subitement il devient riche et disparaît. D'où lui vient son argent ? Il réapparait bientôt sous une nouvelle identité...
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LCPLa colombe
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226381114
Alexandre Dumas (1802-1870) "5 mai 1637. Belle colombe au plumage d'argent, au collier noir et aux pieds roses, puisque ta prison te semble si cruelle que tu menaces de te tuer aux barreaux de ta prison, je te rends la liberté. Mais, comme tu ne veux me quitter sans doute que pour aller rejoindre une personne que tu aimes mieux que moi, c'est à moi de te justifier de tes huit jours d'absence. J'atteste donc que j'ai voulu te faire payer d'une captivité éternelle le service que je t'avais rendu, tant le coeur humain est égoïste, qu'il ne sache rien faire sans exiger le paiement de ce qu'il a fait, souvent au double de sa valeur. Va donc, gentille messagère, va donc rendre ta présence et porter mes regrets à celui ou à celle qui t'appelle malgré la distance et que tu cherches des yeux malgré l'espace. Ce billet, que j'attache à ton aile, est la sauvegarde de ta fidélité. Adieu donc encore une fois ; la fenêtre s'ouvre, le ciel t'attend... Adieu !" Roman épistolaire. Une colombe s'invite chez un novice. Celui-ci renvoie l'oiseau, à son propriétaire inconnu, muni d'un message... Ainsi commence une correspondance...
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LCPLa San Felice
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226342559
Alexandre Dumas (1802-1870) "Qui donc a dit - auteur sacré ou profane, je ne sais plus qui et n'ai point le temps de chercher, - qui donc a dit : « L'amour est puissant comme la mort ? » Ceci, qui a l'air d'une pensée, n'est qu'un fait, et un fait inexact. César dit, dans Shakespeare, ou plutôt Shakespeare fait dire à César : « Le danger et moi sommes deux lions nés le même jour, et je suis l'aîné. » L'amour et la mort aussi sont nés le même jour, le jour de la création ; seulement, l'amour est l'aîné. On a aimé avant que de mourir. Lorsque Ève, à la vue d'Abel tué par Caïn, tordit ses bras maternels et s'écria : « Malheur ! malheur ! malheur ! la mort est entrée dans le monde ! » la mort n'y était entrée qu'après l'amour, puisque ce fils que la mort venait d'enlever au monde était le fils de son amour. Il est donc imparfait de dire : « L'amour est puissant comme la mort » ; il faut dire : « L'amour est plus puissant que la mort », puisque tous les jours l'amour combat et terrasse la mort. Cinq minutes après que Luisa eut dit : « Bénies soient les choses que Dieu fait : elles sont bien faites ! » Luisa avait tout oublié, jusqu'à la cause qui l'avait amenée près de Salvato ; elle savait seulement qu'elle était près de Salvato, et que Salvato était près d'elle." (1798-1800). Lors du renversement du roi de Naples Ferdinand IV par les troupes française, puis de la reconquête du pays par le cardinal Ruffo, nous suivons l'intrigue amoureuse entre Salvato, un espion à la solde des Français, et Luisa San Felice, l'épouse d'un officier napolitain.Volume 3/3
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LCPLa San Felice
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226342078
Alexandre Dumas (1802-1870) "La lettre adressée par le roi Ferdinand à la reine Caroline avait produit l'effet qu'il en attendait. La nouvelle du triomphe des armées royales s'était répandue, avec la rapidité de l'éclair, de Mergellina au pont de la Madeleine, et de la chartreuse Saint-Martin au Môle ; puis, de Naples, elle avait été envoyée, par les moyens les plus expéditifs, dans tout le reste du royaume : des courriers étaient partis pour la Calabre, et des bâtiments légers pour les îles Lipariotes et la Sicile, et, en attendant que messagers et scorridori arrivassent à leur destination, les recommandations du vainqueur avaient été suivies : les cloches des trois cents églises de Naples, lancées à toute volée, annonçaient les Te Deum, et les salves de canon, parties de tous les forts, hurlaient de leur côté, avec leur voix de bronze, les louanges du Dieu des armées. Le son des cloches et le bruit du canon retentissaient donc dans toutes les maisons de Naples, et, selon les opinions de ceux qui les habitaient, y éveillaient ou la joie ou le dépit ; en effet, tous ceux qui appartenaient au parti libéral voyaient avec peine le triomphe de Ferdinand sur les Français, attendu que ce n'était point le triomphe d'un peuple sur un autre peuple, mais celui d'un principe sur un autre principe. Or, l'idée française représentait, aux yeux des libéraux de Naples, l'humanité, l'amour du bien public, le progrès, la lumière, la liberté, tandis que l'idée napolitaine, aux yeux de ces mêmes libéraux, représentait la barbarie, l'égoïsme, l'immobilité, l'obscurantisme et la tyrannie." (1798-1800). Lors du renversement du roi de Naples Ferdinand IV par les troupes française, puis de la reconquête du pays par le cardinal Ruffo, nous suivons l'intrigue amoureuse entre Salvato, un espion à la solde des Français, et Luisa San Felice, l'épouse d'un officier napolitain.Volume 2/3
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LCPLa San Felice
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226341989
Alexandre Dumas (1802-1870) "Entre le rocher auquel Virgile, en y creusant la tombe du clairon d'Hector, a imposé le nom de promontoire de Misène, et le cap Campanella, qui vit sur l'un de ses versants naître l'inventeur de la boussole, et sur l'autre errer proscrit et fugitif l'auteur de la Jérusalem délivrée, s'ouvre le magnifique golfe de Naples. Ce golfe, toujours riant, toujours sillonné par des milliers de barques, toujours retentissant du bruit des instruments et du chant des promeneurs, était, le 22 septembre 1798, plus joyeux, plus bruyant et plus animé encore que d'habitude. Le mois de septembre est splendide à Naples, placé qu'il est entre les ardeurs dévorantes de l'été et les pluies capricieuses de l'automne ; et le jour duquel nous datons les premières pages de notre histoire était un des jours les plus splendides du mois. Le soleil ruisselait en flots dorés sur ce vaste amphithéâtre de collines qui semble allonger un de ses bras jusqu'à Nisida et l'autre jusqu'à Portici, pour presser la ville fortunée contre les flancs du mont Saint-Elme, que surmonte, pareille à une couronne murale posée sur le front de la moderne Parthénope, la vieille forteresse des princes angevins. Le golfe, immense nappe d'azur, pareil à un tapis semé de paillettes d'or, frissonnait sous une brise matinale, légère, balsamique, parfumée ; si douce, qu'elle faisait éclore un ineffable sourire sur les visages qu'elle caressait ; si vivace, que dans les poitrines gonflées par elle se développait à l'instant même cette immense aspiration vers l'infini, qui fait croire orgueilleusement à l'homme qu'il est, ou du moins qu'il peut devenir un dieu, et que ce monde n'est qu'une hôtellerie d'un jour, bâtie sur la route du ciel." (1798-1800). Lors du renversement du roi de Naples Ferdinand IV par les troupes française, puis de la reconquête du pays par le cardinal Ruffo, nous suivons l'intrigue amoureuse entre Salvato, un espion à la solde des Français, et Luisa San Felice, l'épouse d'un officier napolitain.Volume 1 sur 3
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LCPLa comtesse de Charny
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
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Alexandre Dumas (1802-1870) "L'évacuation des Tuileries avait été aussi triste et aussi muette que l'envahissement en avait été bruyant et terrible. La foule se disait, étonnée elle-même du peu de résultat de la journée : « Nous n'avons rien obtenu ; il faudra revenir. » C'était, en effet, trop pour une menace, trop peu pour un attentat. Ceux qui avaient vu au-delà de ce qui s'était passé avaient jugé Louis XVI sur sa réputation ; ils se rappelaient le roi fuyant à Varennes sous l'habit d'un laquais, et ils se disaient : - Au premier bruit qu'entendra Louis XVI, il se cachera dans quelque armoire, sous quelque table, derrière quelque rideau : on y donnera un coup d'épée au hasard, et l'on en sera quitte pour dire, comme Hamlet, croyant tuer le tyran du Danemark : « Un rat ! » Il en avait été tout autrement : jamais le roi n'avait été si calme ; disons plus : jamais il n'avait été si grand." 4e et dernier roman des "Mémoires d'un médecin"Tome IIV
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LCPLa comtesse de Charny
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226325521
Alexandre Dumas (1802-1870) "Les deux hommes, en se trouvant tête à tête, se regardèrent un instant sans que le regard du gentilhomme pût faire baisser les yeux à l'homme du peuple. Il y a plus, ce fut Billot qui prit le premier la parole. - Monsieur le comte m'a fait l'honneur de m'annoncer qu'il avait quelque chose à me dire. J'attends qu'il veuille bien parler. - Billot, demanda Charny, d'où vient que je vous rencontre ici chargé d'une mission de vengeance ? Je vous croyais notre ami, à nous autres nobles, et, en outre, bon et fidèle sujet du roi. - J'ai été bon et fidèle sujet du roi, monsieur le comte ; j'ai été, non pas votre ami, un pareil honneur n'était pas réservé à un pauvre fermier comme moi ; mais j'ai été votre humble serviteur. - Eh bien ? - Eh bien ! monsieur le comte, vous le voyez, je ne suis plus rien de tout cela. - Je ne vous comprends pas, Billot."- Pourquoi vouloir me comprendre, monsieur le comte ?"4e et dernier roman des "Mémoires d'un médecin"Tome III
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LCPLe page du duc de Savoie
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226332666
Alexandre Dumas (1802-1870) "Transportons de plein saut, sans préface, sans préambule, ceux de nos lecteurs qui ne craindront pas de faire, avec nous, une enjambée de trois siècles dans le passé, en présence des hommes que nous avons à leur faire connaître, et au milieu des événements auxquels nous allons les faire assister. Nous sommes au 5 mai de l'année 1555. Henri II règne sur la France ; Marie Tudor, sur l'Angleterre ; Charles Quint, sur l'Espagne, l'Allemagne, les Flandres, l'Italie et les deux Indes, c'est-à-dire sur un sixième du monde. La scène s'ouvre aux environs de la petite ville d'Hesdin-Fert, qu'achève de rebâtir Emmanuel Philibert, prince de Piémont, en remplacement d'Hesdin-le-Vieux, qu'il a pris et rasé, l'année précédente. - Donc, nous voyageons dans cette partie de l'ancienne France qu'on appelait alors l'Artois, et qu'on appelle aujourd'hui le département du Pas-de-Calais. Nous disons de l'ancienne France, car un instant l'Artois a été réuni au patrimoine de nos rois par Philippe-Auguste, le vainqueur de Saint-Jean-d'Acre et de Bouvines ; mais, entré, en 1180, dans la maison de France, donné, en 1237, par saint Louis, à Robert, son frère cadet, il s'égara aux mains de trois femmes : Mahaud, Jeanne Ire et Jeanne II, dans trois maisons différentes. Puis avec Marguerite, soeur de Jeanne II et fille de Jeanne Ire, il passa au comte Louis de Mâle, dont la fille le fit entrer, en même temps que les comtés de Flandres et de Nevers, dans la maison des ducs de Bourgogne. Enfin, Charles-le-Téméraire mort, Marie de Bourgogne, dernière héritière du nom gigantesque et des biens immenses de son père, alla, le jour où elle épousa Maximilien, fils de l'empereur Frédéric III, réunir nom et richesses au domaine de la maison d'Autriche, lesquels s'y engloutirent comme un fleuve qui se perd dans l'Océan."
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LCPLa comtesse de Charny
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226324913
Alexandre Dumas (1802-1870) "Quelques jours après l'exécution que nous venons de raconter, et dans tous les détails de laquelle nous sommes entré pour édifier nos lecteurs sur la reconnaissance que doivent attendre, des rois et des princes, ceux-là qui se sacrifient pour eux, un homme monté sur un cheval gris pommelé gravissait lentement l'avenue de Saint-Cloud. Cette lenteur, il ne fallait l'attribuer ni à la lassitude du cavalier, ni à la fatigue du cheval : l'un et l'autre avaient fait une faible course ; c'était chose facile à voir, car l'écume qui s'échappait de la bouche de l'animal venait de ce qu'il avait été, non poussé outre mesure, mais retenu avec obstination. Quant au cavalier qui était - cela se voyait au premier coup d'oeil - un gentilhomme, tout son costume, exempt de souillures, attestait la précaution prise par lui pour sauvegarder ses vêtements de la boue qui couvrait le chemin. Ce qui retardait le cavalier, c'était la pensée profonde dans laquelle il était visiblement absorbé, puis encore peut-être le besoin de n'arriver qu'à une certaine heure, laquelle n'était pas encore sonnée. C'était un homme de quarante ans à peu près, dont la puissante laideur ne manquait pas d'un grand caractère : une tête trop grosse, des joues bouffies, un visage labouré de petite vérole, un teint facile à l'animation, des yeux prompts à lancer l'éclair, une bouche habituée à mâcher et à cracher le sarcasme ; tel était l'aspect de cet homme, que l'on sentait au premier abord, destiné à occuper une grande place et à faire un grand bruit."4e et dernier roman des "Mémoires d'un médecin"Tome II
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LCPAnge Pitou
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226322629
Alexandre Dumas (1802-1870) "Combien de temps dura cette confidence, nous ne saurions le dire ; elle se prolongea cependant, car, vers les onze heures du soir seulement, on put voir la porte du boudoir de la reine s'ouvrir, et sur le seuil de la porte, Andrée, presque à genoux, baisant la main de Marie-Antoinette. Puis, en se relevant, la jeune femme essuya ses yeux rougis de pleurs, tandis que, de son côté, la reine rentrait, le front baissé, lentement dans sa chambre. Andrée, au contraire, comme si elle eût voulu échapper à elle-même, s'éloigna rapidement. À partir de ce moment la reine demeura seule. Quand la dame du lit entra pour l'aider à se dévêtir, elle la trouva l'oeil étincelant, et se promenant à grands pas dans sa chambre. Elle fit de la main un geste rapide qui voulait dire : Laissez-moi. La dame du lit se retira sans insister. La reine avait défendu qu'on la dérangeât, à moins que ce ne fût pour d'importantes nouvelles venant de Paris. Andrée ne reparut pas."3e roman du cycle "Mémoires d'un médecin". Tome II.
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LCPAnge Pitou
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226322483
Alexandre Dumas (1802-1870) "La reine, après un coup d'oeil donné autour d'elle, reçut le salut de son époux et le lui rendit amicalement. Puis il lui tendit la main. - Et à quel bon hasard, demanda Marie-Antoinette, dois-je le plaisir de votre visite ? - À un vrai hasard, vous dites bien, madame ; j'ai rencontré Charny qui m'a appris qu'il allait, de votre part, dire à tous nos belliqueux de se tenir tranquilles. Cela m'a fait si grand plaisir que vous ayez pris une si belle résolution, que je n'ai pas voulu passer devant votre appartement sans vous remercier. - Oui, dit la reine, j'ai réfléchi en effet, et j'ai pensé que, décidément, mieux valait que vous laissiez les troupes en repos, et ne donniez pas prétexte aux guerres intestines. - Eh bien ! à la bonne heure, dit le roi, je suis enchanté de vous voir de cet avis. Je savais bien d'ailleurs que je vous y ramènerais. - Votre Majesté voit qu'elle n'a pas eu grand-peine à arriver à ce but, puisque c'est en dehors de son influence que je me suis décidée." 3e roman du cycle "Mémoires d(un médecin". Tome ILe fermier Billot décide d'aller à Paris avec Ange, un jeune orphelin qu'il héberge. C'est le 13 juillet de l"an 1789...
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LCPLa comtesse de Charny
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226324647
Alexandre Dumas (1802-1870)"Si le lecteur veut bien se reporter un instant à notre roman d'Ange Pitou, et, ouvrant le roman au second volume, jeter un instant les yeux sur le chapitre intitulé : La nuit du 5 au 6 octobre, il y retrouvera quelques faits qu'il n'est point sans importance qu'il se remette en mémoire avant de commencer ce livre, qui s'ouvre lui-même dans la matinée du 6 du même mois.Après avoir cité nous-même quelques lignes importantes de ce chapitre, nous résumerons les faits qui doivent précéder la reprise de notre récit, dans le moins de paroles possible.Ces lignes les voici :« À trois heures, comme nous l'avons dit, tout était tranquille à Versailles. L'Assemblée elle-même, rassurée par le rapport de ses huissiers, s'était retirée.« On comptait bien que cette tranquillité ne serait pas troublée.« On comptait mal.« Dans presque tous les mouvements populaires qui préparent les grandes révolutions, il y a un temps d'arrêt pendant lequel on croit que tout est fini, et que l'on peut dormir tranquille. On se trompe.« Derrière les hommes qui font les premiers mouvements, il y a ceux qui attendent que les premiers mouvements soient finis, et que, fatigués ou satisfaits, mais, dans l'un et l'autre cas, ne voulant pas aller plus loin, ceux qui ont accompli ce premier mouvement se reposent.« C'est alors qu'à leur tour, ces hommes inconnus, mystérieux agents des passions fatales, se glissent dans les foules, reprennent le mouvement où il a été abandonné, et, le poussant jusqu'à ses dernières limites, épouvantent, à leur réveil, ceux qui leur ont ouvert le chemin, et qui s'étaient couchés à la moitié de la route, croyant la route faite, croyant le but atteint. »4e et dernier roman des "Mémoires d'un médecin"
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LCPJoseph Basalmo
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226311333
Alexandre Dumas (1802-1870)"Andrée ne s'affaissa point, ainsi que nous avons dit, tout d'un coup, mais avec des gradations que nous allons essayer de décrire.Seule, abandonnée, saisie de ce froid intérieur qui succède à toutes les furieuses secousses du système nerveux, Andrée commença bientôt à chanceler et à tressaillir comme au début d'une attaque d'épilepsie.Gilbert était toujours là, roide, immobile, penché en avant et la couvant du regard. Mais, pour Gilbert, on le comprend bien, pour Gilbert, ignorant les phénomènes magnétiques, il n'y avait ni sommeil, ni violence subie. Il n'avait rien ou presque rien entendu de son dialogue avec Balsamo. Pour la seconde fois seulement, à Trianon comme à Taverney, Andrée paraissait avoir obéi à l'appel de cet homme, qui avait pris sur elle une si terrible et si étrange influence ; pour Gilbert, enfin, tout se résumait dans ces mots : « Mlle Andrée a un amant, du moins un homme qu'elle aime et avec lequel elle a des rendez-vous la nuit. »Le dialogue qui avait eu lieu entre Andrée et Balsamo, quoique prononcé à voix basse, avait eu tous les semblants d'une querelle. Balsamo, fuyant, insensé, éperdu, semblait un amant au désespoir ; Andrée, demeurée seule, immobile, muette, semblait une amante abandonnée.Ce fut en ce moment qu'il vit la jeune fille vaciller, se tordre les bras et tourner sur elle-même ; puis elle poussa deux ou trois râlements sourds qui déchirèrent sa poitrine oppressée ; elle s'efforça, ou plutôt la nature s'efforça de rejeter au dehors cette masse mal pondérée de fluide qui lui avait donné, pendant le sommeil magnétique, cette double vue dont nous avons, dans le chapitre précédent, vu se manifester les phénomènes."Tome IV
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LCPJoseph Balsamo
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226311111
Alexandre Dumas (1802-1870) "Le lendemain, la rumeur était grande à Versailles. Les gens ne s'abordaient qu'avec des signes mystérieux et des poignées de main significatives, ou bien avec des croisements de bras et des regards au ciel, qui témoignaient de leur douleur et de leur surprise. M. de Richelieu, avec bon nombre de partisans, était dans l'antichambre du roi, à Trianon, vers dix heures. Le comte Jean, tout chamarré, tout éblouissant, causait avec le vieux maréchal, et causait gaiement, si l'on en croyait sa figure épanouie. Vers onze heures, le roi passa, se rendant à son cabinet de travail, et ne parla à personne. Sa Majesté marchait fort vite. À onze heures cinq minutes, M. de Choiseul descendit de voiture et traversa la galerie, son portefeuille sous le bras. À son passage, il se fit un grand mouvement de gens qui se retournaient pour avoir l'air de causer entre eux et ne pas saluer le ministre. Le duc ne fit pas attention à ce manège ; il entra dans le cabinet, où le roi feuilletait un dossier en prenant son chocolat. - Bonjour, duc, lui dit le roi amicalement ; sommes-nous bien dispos, ce matin ? - Sire, M. de Choiseul se porte bien, mais le ministre est fort malade, et vient prier Votre Majesté, puisqu'elle ne lui parle encore de rien, d'agréer sa démission. Je remercie le roi de m'avoir permis cette initiative ; c'est une dernière faveur dont je lui suis bien reconnaissant." Tome III
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LCPJoseph Basalmo
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226310787
Alexandre Dumas (1802-1870) "Il eût été de mauvais goût que Mme Du Barry partît de son appartement de Versailles pour se rendre à la grande salle des présentations. D'ailleurs, Versailles était bien pauvre de ressources dans un jour aussi solennel. Enfin, mieux que tout cela, ce n'était point l'habitude. Les élus arrivaient avec un fracas d'ambassadeur, soit de leur hôtel de Versailles, soit de leur maison de Paris. Mme Du Barry choisit ce dernier point de départ. Dès onze heures du matin, elle était arrivée rue de Valois avec Mme de Béarn, qu'elle tenait sous ses verrous quand elle ne la tenait point sous son sourire, et dont on rafraîchissait à chaque instant la blessure avec tout ce que fournissaient de secrets la médecine et la chimie. Depuis la veille, Jean Du Barry, Chon et Dorée étaient à l'oeuvre, et qui ne les avait pas vus à cette oeuvre se fût fait difficilement une idée de l'influence de l'or et de la puissance du génie humain. L'une s'assurait du coiffeur, l'autre harcelait les couturières. Jean, qui avait le département des carrosses, se chargeait en outre de surveiller couturières et coiffeurs. La comtesse, occupée de fleurs, de diamants, de dentelles, nageait dans les écrins, et recevait d'heure en heure des courriers de Versailles qui lui disaient que l'ordre avait été donné d'éclairer le salon de la reine, et que rien n'était changé." Tome II
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LCPJoseph Basalmo
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226310343
Alexandre Dumas (1802-1870) "Sur la rive gauche du Rhin, à quelques lieues de la ville impériale de Worms, vers l'endroit où prend sa source la petite rivière de Selz, commencent les premiers chaînons de plusieurs montagnes dont les croupes hérissées paraissent s'enfuir vers le nord, comme un troupeau de buffles effrayés qui disparaîtrait dans la brume.Ces montagnes qui, dès leur talus, dominent déjà un pays à peu près désert, et qui semblent former un cortège à la plus haute d'entre elles, portent chacune un nom expressif qui désigne une forme ou rappelle une tradition : l'une est la Chaise du Roi, l'autre la Pierre des Églantiers, celle-ci le Roc des Faucons, celle-là la Crête du Serpent. La plus élevée de toutes, celle qui s'élance le plus haut vers le ciel, ceignant son front granitique d'une couronne de ruines, est le Mont-Tonnerre. Quand le soir épaissit l'ombre des chênes, quand les derniers rayons du soleil viennent dorer en mourant les hauts pitons de cette famille de géants, on dirait alors que le silence descend peu à peu de ces sublimes degrés du ciel jusqu'à la plaine, et qu'un bras invisible et puissant développe de leurs flancs, pour l'étendre sur le monde fatigué par les bruits et les travaux de la journée, ce long voile bleuâtre au fond duquel scintillent les étoiles. Alors tout passe insensiblement de la veille au sommeil. Tout s'endort sur la terre et dans l'air. Seule au milieu de ce silence, la petite rivière dont nous avons déjà parlé, le Selzbach, comme on l'appelle dans le pays, poursuit son cours mystérieux sous les sapins de la rive ; et quoique ni jour ni nuit ne l'arrêtent, car il faut qu'elle se jette dans le Rhin qui est son éternité à elle, quoique rien ne l'arrête, disons-nous, le sable de son lit est si frais, ses roseaux sont si flexibles, ses roches si bien ouatées de mousses et de saxifrages, que pas un de ses flots ne bruit de Morsheim, où elle commence, jusqu'à Freiwenheim, où elle finit." Tome ICe roman est inspiré de la vie de Joseph Balsamo, alias comte de Cagliostro.L'histoire débute ainsi : un mystérieux personnage entre dans une mystérieuse association dont le but est de détruire la monarchie...
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LCPFernande
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
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Alexandre Dumas (1802-1870) "On était au mois de mai 1835. Il faisait une de ces joyeuses journées de printemps pendant lesquelles Paris commence à se dépeupler, tant tout ce qui n'est point condamné à la capitale à perpétuité a hâte d'aller jouir de cette belle et fraîche verdure qui, chez nous, vient si tard et dure si peu. Une femme de quarante-cinq à quarante-huit ans, sur la figure de laquelle on voyait encore des restes d'une beauté remarquable, dont la toilette indiquait le goût le plus parfait, et dont les moindres gestes dénonçaient les habitudes aristocratiques, se tenait debout sur le perron d'une charmante maison de campagne située à l'extrémité du village de Fontenay-aux-Roses, tandis qu'une voiture armoriée, attelée de deux alezans clairs, s'arrêtait devant la première marche de ce perron. - Ah ! vous voilà enfin, mon cher comte ! s'écria-t-elle en s'adressant à un homme d'une soixantaine d'années, qui s'élançait du marchepied sur les degrés avec une légèreté affectée et qui franchissait aussi rapidement qu'il lui était possible l'espace qui le séparait d'elle ; - vous voilà ! Je vous attendais avec une si grande impatience ! Je vous jure que c'est la dixième fois que je sors depuis une heure pour voir si vous n'arriviez pas. - J'ai demandé mes chevaux aussitôt que votre billet m'a été remis, chère baronne, dit le comte en baisant avec galanterie la main de son interlocutrice, et j'ai fort grondé Germain de ne pas m'avoir éveillé aussitôt qu'il était arrivé. - Vous auriez dû bien plutôt gronder Germain de ne pas vous l'avoir donné avant que vous fussiez endormi, car le billet est chez vous depuis hier au soir." 1835. Maurice de Barthèle a tout pour être heureux : une mère aimante, des revenus financiers et une jeune et jolie épouse, Clothilde. Mais il tombe gravement malade : il se meurt d'amour pour son ex-maîtresse, la courtisane Fernande Ducoudray. Afin de sauver Maurice, et avec l'accord de Clothilde, Mme de Barthèle décide d'inviter Fernande au château familial...
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LCPOlympe de Clèves
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226250687
Alexandre Dumas (1802-1870) "Quant à M. le duc de Richelieu, qui paraissait moins dangereux au comte que Pecquigny, il ne pouvait, on le comprend, rester en si beau chemin. Après avoir prévenu loyalement le mari, c'est-à-dire après avoir fait la déclaration de guerre, il ne lui restait plus qu'à engager les hostilités. On voit que la même tactique était adoptée des deux côtés. Richelieu avait prévenu le mari. Pecquigny avait prévenu l'amant. On vit alors le duc se diriger, après l'entretien qu'il avait eu avec Mailly, vers la maison de M. de Fréjus, à Issy. Barjac l'y attendait. Ces grands hommes d'antichambre ont une intuition d'une sûreté qu'on retrouve difficilement chez les prophètes de la science moderne. Un sourire échappé dans le premier salon au valet, dans le but d'avertir le duc de ce qui se passait, et saisi par le duc révéla à chacun d'eux que l'occasion était favorable. Richelieu fut introduit. Le prélat, sobre et formaliste en matière de repas, venait de prendre un dîner dont l'effet avait dû être exhilarant pour son cerveau. Richelieu, s'apercevant de ces symptômes flatteurs, s'empressa de mettre la conversation au niveau de l'attente du prélat. - Monseigneur, dit-il, j'ai fait selon vos désirs. - Quels désirs, cher monsieur de Richelieu ? fit l'évêque." Volume 3/3
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LCPOlympe de Clèves
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226250496
Alexandre Dumas (1802-1870) "Le cheval était bon coureur, Bannière sentait le besoin de courir. Il en résultait que lorsque le cheval, par trop fatigué, ralentissait le pas, Bannière lui mettait les éperons dans le ventre, et que le généreux animal repartait au galop. Il en résulta que l'homme et le cheval fournirent d'une seule traite une course longue et rapide. Cependant, deux heures après le départ de Lyon, Bannière avait été obligé de donner quelques instants de repos à lui-même d'abord, et ensuite à sa monture. Ces moments de repos, il les employa pour son compte à entamer une excellente bouteille de vin de Bourgogne, et pour le compte de son cheval à lui faire servir une double ration d'avoine, dans laquelle il versa généreusement le reste de sa bouteille. Pendant cette course de deux heures, Bannière avait fait huit lieues à peu près. L'homme rafraîchi, le cheval repu, l'homme remonta sur le cheval et reprit sa course. Le vin et l'avoine avaient fait merveille : l'animal avait le diable au corps ; ses pieds ne touchaient pas la terre. On eût dit la monture de Faust se rendant au sabbat. Il est vrai qu'aux flancs de Faust on eût vainement cherchée Méphistophélès ; mais visible ou invisible, tout homme a son Méphistophélès galopant à ses côtés." Volume 2/3
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LCPOlympe de Clèves
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226250205
Alexandre Dumas (1802-1870) "« Voir Naples et mourir », dit le Napolitain. « Qui n'a pas vu Séville n'a rien vu », dit l'Andalou. « Rester à la porte d'Avignon, c'est rester à la porte du paradis », dit le Provençal. En effet, s'il faut en croire l'historien de la ville papale, Avignon est non seulement la première ville du Midi, mais encore de la France, mais encore du monde. Écoutez ce qu'il en dit : « Avignon est noble pour son antiquité, agréable pour son assiette, superbe pour ses murailles, riante pour la fertilité du solage, charmante pour la douceur de ses habitants, magnifique pour ses palais, belle pour ses grandes rues, merveilleuse pour la structure de son pont, riche par son commerce, et connue par toute la terre. » Voilà un bel éloge, j'espère ! Eh bien ! à cet éloge, quoique nous arrivions cent ans après celui qui l'a fait, nous n'enlèverons presque rien et nous ajouterons même quelque chose. En effet, pour le voyageur qui descend le fleuve auquel Tibulle donne l'épithète de celer, Ausone celle de praeceps, et Florus celle d'impiger ; pour celui qui commence, depuis Montélimar, à s'apercevoir qu'il est dans le Midi, au ton plus chaud des terrains, à l'air plus limpide, aux contours plus arrêtés des objets ; pour celui qui passe enfin en frissonnant sous les arches meurtrières du pont Saint-Esprit, dont chacune a son nom, afin que l'on sache à l'instant même où un bateau se brise contre une d'elles à quel endroit il faut porter secours ; pour qui laisse à droite Roquemaure, où Annibal traversa le Rhône avec ses quarante éléphants ; à gauche le château de Mornas, du haut duquel le baron des Adrets fit sauter toute une garnison catholique ; Avignon, à l'un des détours du fleuve, se présente tout à coup avec une magnificence vraiment royale." Bannière est novice chez les Jésuites. Il fait le mur de son couvent afin d'aller au théâtre. Il rencontre Champmeslé, l'un des comédiens, qui a honte de sa profession : ce soir il ne veut pas monter sur les planches... Une décision qui va chambouler l'avenir de Bannière...Volume 1/3.
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LCPLe vicomte de Bragelonne
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226278063
Alexandre Dumas (1802-1870) "Charles II était en train de prouver ou d'essayer de prouver à miss Stewart qu'il ne s'occupait que d'elle ; en conséquence, il lui promettait un amour pareil à celui que son aïeul Henri IV avait eu pour Gabrielle. Malheureusement pour Charles II, il était tombé sur un mauvais jour, sur un jour où miss Stewart s'était mis en tête de le rendre jaloux. Aussi, à cette promesse, au lieu de s'attendrir comme l'espérait Charles II, se mit-elle à éclater de rire. - Oh ! sire, sire, s'écria-t-elle tout en riant, si j'avais le malheur de vous demander une preuve de cet amour, combien serait-il facile de voir que vous mentez. - Écoutez, lui dit Charles, vous connaissez mes cartons de Raphaël ; vous savez si j'y tiens ; le monde me les envie, vous savez encore cela : mon père les fit acheter par Van Dyck. Voulez-vous que je les fasse porter aujourd'hui même chez vous ? - Oh ! non, répondit la jeune fille ; gardez-vous-en bien, sire, je suis trop à l'étroit pour loger de pareils hôtes. - Alors je vous donnerai Hampton Court pour mettre les cartons. - Soyez moins généreux, sire, et aimez plus longtemps, voilà tout ce que je vous demande. - Je vous aimerai toujours ; n'est-ce pas assez ? - Vous riez, sire. - Voulez-vous donc que je pleure ? - Non, mais je voudrais vous voir un peu plus mélancolique." Volume IIISuite et fin des "Trois mousquetaires" et "Vingt ans après".
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LCPLe vicomte de Bragelonne
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226277813
Alexandre Dumas (1802-1870) "Raoul, en se rendant chez de Guiche, trouva celui-ci causant avec de Wardes et Manicamp. De Wardes, depuis l'aventure de la barrière, traitait Raoul en étranger. On eût dit qu'il ne s'était rien passé entre eux ; seulement, ils avaient l'air de ne pas se connaître.Raoul entra, de Guiche marcha au-devant de lui. Raoul, tout en serrant la main de son ami, jeta un regard rapide sur les deux jeunes gens. Il espérait lire sur leur visage ce qui s'agitait dans leur esprit. De Wardes était froid et impénétrable. Manicamp semblait perdu dans la contemplation d'une garniture qui l'absorbait. De Guiche emmena Raoul dans un cabinet voisin et le fit asseoir. - Comme tu as bonne mine ! lui dit-il. - C'est assez étrange, répondit Raoul, car je suis fort peu joyeux. - C'est comme moi, n'est-ce pas, Raoul ? L'amour va mal. - Tant mieux, de ton côté, comte ; la pire nouvelle, celle qui pourrait le plus m'attrister, serait une bonne nouvelle. - Oh ! alors, ne t'afflige pas, car non seulement je suis très malheureux, mais encore je vois des gens heureux autour de moi. - Voilà ce que je ne comprends plus, répondit Raoul ; explique, mon ami, explique." Volume II
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LCPLe vicomte de Bragelonne
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226277547
Alexandre Dumas (1802-1870) "Vers le milieu du mois de mai de l'année 1660, à neuf heures du matin, lorsque le soleil déjà chaud séchait la rosée sur les ravenelles du château de Blois, une petite cavalcade, composée de trois hommes et de deux pages, rentra par le pont de la ville sans produire d'autre effet sur les promeneurs du quai qu'un premier mouvement de la main à la tête pour saluer, et un second mouvement de la langue pour exprimer cette idée dans le plus pur français qui se parle en France : - Voici Monsieur qui revient de la chasse. Et ce fut tout. Cependant, tandis que les chevaux gravissaient la pente raide qui de la rivière conduit au château, plusieurs courtauds de boutique s'approchèrent du dernier cheval, qui portait, pendus à l'arçon de la selle, divers oiseaux attachés par le bec. À cette vue, les curieux manifestèrent avec une franchise toute rustique leur dédain pour une aussi maigre capture, et, après une dissertation qu'ils firent entre eux sur le désavantage de la chasse au vol, ils revinrent à leurs occupations. Seulement un des curieux, gros garçon joufflu et de joyeuse humeur, ayant demandé pourquoi Monsieur, qui pouvait tant s'amuser, grâce à ses gros revenus, se contentait d'un si piteux divertissement : - Ne sais-tu pas, lui fut-il répondu, que le principal divertissement de Monsieur est de s'ennuyer ? Le joyeux garçon haussa les épaules avec un geste qui signifiait clair comme le jour : "En ce cas, j'aime mieux être Gros-Jean que d'être prince. " Suite et fin des aventures des "Trois mousquetaires" et de "Vingt ans après".Volume I
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LCPLe bâtard de Mauléon
Alexandre Dumas
- La Gibecière à Mots
- 3612226271378
Alexandre Dumas (1802-1870) "Le voyageur qui parcourt aujourd'hui cette partie du Bigorre qui s'étend entre les sources du Gers et de l'Adour, et qui est devenue le département des Hautes-Pyrénées, a deux routes à prendre à son choix pour se rendre de Tournai à Tarbes : l'une, toute récente et qui traverse la plaine, le conduira en deux heures dans l'ancienne capitale des comtes de Bigorre ; l'autre, qui suit la montagne et qui est une ancienne voie romaine, lui offrira un parcours de neuf lieues. Mais aussi ce surcroît de chemin et de fatigue sera bien compensé pour lui par le charmant pays qu'il parcourra, et par la vue de ces premiers plans magnifiques qu'on appelle Bagnères, Montgaillard, Lourdes, et par cet horizon que forment comme une muraille bleue les vastes Pyrénées du milieu desquelles s'élance, tout blanc de neige, le gracieux Pic-du-Midi. Cette route, c'est celle des artistes, des poètes et des antiquaires. C'est donc sur celle-là que nous prierons le lecteur de jeter avec nous les yeux. Dans les premiers jours du mois de mars 1388, vers le commencement du règne du roi Charles VI, c'est-à-dire quand tous ces châteaux, aujourd'hui au niveau de l'herbe, élevaient le faîte de leurs tours au-dessus de la cime des plus hauts chênes et des pins les plus fiers, - quand ces hommes à l'armure de fer et au coeur de bronze qu'on appelait Olivier de Clisson, Bertrand Duguesclin, le Captal de Buch, venaient à peine de se coucher dans leurs tombes homériques, après avoir commencé cette grande Iliade dont une bergère devait faire le dénouement, - deux hommes chevauchaient suivant cette route étroite et raboteuse qui était alors la seule voie de communication qui existât entre les principales villes du Midi." 1366. Le chevalier français Agénor de Mauléon, suivi de son écuyer, prend la route vers le Portugal où son ami Frédéric, grand maître de Saint-Jacques et frère du roi d'Espagne Pedro, l'attend. En chemin, il rencontre Mothril, un maure qui voyage avec sa suite. Celui-ci est chargé de conduire Frédéric auprès du roi, à Séville. Agénor les accompagne...
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