A travers le récit d'une aventure intérieure, partez à la découverte de la philosophie particulière qui accompagne la pratique de l'aïkido et des arts martiaux.
Dans cet ouvrage, André Cognard prête vie à Alan Vilfort, son double imaginaire, pour inviter le lecteur à découvrir la philosophie particulière qui accompagne la pratique de l'aïkido et des arts martiaux. Le parcours de la jeune Akiko, qu'Alan a pris sous son aile, en devient l'emblème : parviendra-t-elle à surmonter la douleur mortifère de ses ancêtres, celle qui ronge son âme et son envie de vivre ? Les arts martiaux lui ouvriront-ils la porte de la guérison et de l'harmonie ?
La disciple et les sabres invincibles d'André Cognard, nous transporte dans une aventure intérieure où le corps et l'esprit ne font plus qu'un et où les préceptes bouddhistes sont mis en avant. Ce roman, qui est aussi une ode au Japon et à sa culture, se lit comme un manifeste en faveur de la conscience du monde et du passé. Les souffrances morales survivent bien après la disparition physique des êtres et se transmettent de génération en génération. Un long chemin vers la compréhension et l'acceptation fera naître la délivrance, et avec elle la promesse d'une vie meilleure. Un message profond et fort d'espoir.
Plongez dans ce roman fort et profond et suivez le parcours d'Alan Vilfort : un long chemin vers la compréhension et l'acceptation qui fera naître la délivrance, et avec elle la promesse d'une vie meilleure.
À PROPOS DE L'AUTEUR
André Cognard est né le 25 mars 1954 à Feurs (Loire). Il débute dès l'enfance la pratique quotidienne du Judo, de l'Aïkido et du Karaté. Encore adolescent, il enseigne l'Aïkido à plusieurs groupes d'adultes. Sa passion pour les arts martiaux est néanmoins restée insatisfaite jusqu'à la rencontre, en 1973, avec son maître, Kobayashi Hirokazu. Ce dernier fut disciple du fondateur de l'aikido moderne, Ueshiba Morihei. André Cognard suit l'enseignement de l'homme qu'il reconnaît comme son maître jusqu'à la mort de celui-ci, en 1998. Conformément à la tradition martiale japonaise, l'aikido lui est transmis du corps au corps, de l'esprit à l'esprit. "...Ce qui m'a donné l'envie de pratiquer chez cet homme, c'est sa cohérence. Il incarnait ce qu'il disait. Il vivait l'harmonie de l'aikido au quotidien. Sa gestuelle était d'une esthétique extraordinaire qui rendait compte d'une éthique profondément humaniste. Ce qui de l'enseignement n'était pas donné par le geste passait par le silence. C'était ce que je recherchais depuis si longtemps. Je n'avais aucun doute sur ma décision ". André Cognard s'imprègne très vite de la culture japonaise : il en apprend, au cours de ses nombreux voyages, très rapidement la langue, les usages. Dix années de pratiques incessantes auprès de Kobayashi Hirokazu lui permettent de devenir son élève, dix autres font de lui son disciple et encore cinq, son successeur.
Il a fondé un dojo à Bourg-Argental qui est le centre de formation des enseignants de Kobayashi Ryu Aikido pour l'Europe. Ce dojo est reconnu par l'État japonais, non seulement en tant que dojo officiel, par la Dai Nippon Butoku Kai (organisation mondiale des arts martiaux traditionnels japonais sous l'égide de la famille impériale), mais aussi comme centre interculturel franco-japonais par l'intermédiaire de l'Ambassade du Japon. La Dai Nippon Butoku Kai a délivréà André Cognard le titre de Hanshi, le titre le plus élevé dans la hiérarchie des samouraïs.
Auteur de nombreux livres édités chez Albin Michel, Dervy, Varianti Editore (Italie), il contribue régulièrement à la rédaction d'articles pour diverses revues.